ANALYSE – Transformée par une série d’attaques israéliennes, la milice chiite pro-iranienne a modifié sa structure de commandement militaire. Malgré cela, elle conserve un vaste arsenal et demeure solidement ancrée au Liban.
Correspondant spécial à Beyrouth
Nos deux rendez-vous à Beyrouth suivaient un rituel similaire. Un intermédiaire avait informé notre source du désir de l’envoyé spécial du Lesoir de rencontrer ce cadre du Hezbollah, dont la dernière rencontre avec son chef assassiné par Israël, Hassan Nasrallah, remontait à un mois et demi. « Bien sûr que je n’utilise plus mon téléphone », déclara-t-il au début de notre premier entretien, comme si c’était évident, après la mort de Nasrallah et les bipeurs explosifs qui avaient neutralisé environ 2000 membres du « Parti de Dieu ». Depuis lors, la plupart de ses responsables sont injoignables, retranchés dans des bunkers. Pendant trois heures, Ali (un prénom fictif) admit le choc qui les avait saisis, avant d’analyser les raisons de leur échec et d’affirmer que le Hezbollah est loin d’être anéanti.
« Il est crucial de considérer la dimension technologique », commença-t-il à expliquer. Les nouveaux systèmes de surveillance…
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