En 1860, le père du peintre achète un domaine dans la campagne de la Brie. Le jeune artiste se consacre à plusieurs passions.
Cet extrait provient du Lesoir Hors-série « Caillebotte, l’instant impressionniste ». Dans ce numéro, retrouvez un dossier spécial sur cet artiste talentueux qui fut le leader des impressionnistes.
Contrairement au peintre face à sa toile blanche, la famille Caillebotte n’a rien à créer en arrivant à Yerres : le parc est déjà là, aménagé à l’anglaise en face des colonnes palladiennes d’une belle villa du début du siècle. C’est Pierre-Frédéric Borrel, un personnage digne de Balzac, restaurateur et propriétaire du célèbre Rocher de Cancale à Paris, qui avait transformé une ferme de la Brie en un lieu d’évasion et de rêve à partir de 1824. Il avait établi ici un restaurant de campagne, où pairs de France et banquiers se divertissaient joyeusement, jusqu’à sa faillite en 1843.
La veuve de l’orfèvre impérial Martin-Guillaume Biennais s’était alors installée, enrichissant le mobilier. En 1860, le père de Martial Caillebotte, industriel du drap, rachète à la succession…
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