GRANDE ENQUÊTE – À première vue, les sommets abrupts des Dolomites ne semblent pas propices aux promenades à cheval. Pourtant, ce paysage d’escarpements, de pics et de pentes raides se dévoile avec bonheur depuis le dos de chevaux aussi agiles que des chamois.
Les pentes sont si raides dans les Dolomites qu’on est souvent tenté de s’accrocher à la crinière de son cheval. Mais les haflingers, avec leur crinière en crête, leur crinière coupée et leur encolure dégagée jusqu’aux oreilles, ne laissent aucune prise. Il ne reste alors plus qu’à se concentrer sur son équilibre, à essayer de fusionner avec sa monture comme un vrai centaure alpin et à la laisser avancer en toute confiance sur le sentier escarpé. Cette race a été créée ici même, dans le Trentin-Haut-Adige, à Avelengo (Hafling en allemand), il y a cent cinquante ans. Avec leurs mèches blondes et leur robe caramel, ces grands poneys sont de véritables montagnards, robustes, disciplinés, sûrs de leurs pas, aussi endurants que des chiens de traineau. Le compagnon idéal pour des randonnées en altitude. « Bien meilleur que le mulet qui reste imprévisible », ajoute Alberto Russo, qui organise des treks à cheval dans la région depuis cinq ans. Les dénivelés sont tellement importants, parfois de 1500 à 2000 mètres dans la journée, que les autres chevaux…
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