ANALYSE – À la veille de négociations salariales cruciales, le syndicat IG Metall craint de plus en plus la fermeture de plusieurs sites en Allemagne, une situation qui semble se confirmer de jour en jour.
Depuis quelques semaines, l’atmosphère est tendue du côté de Wolfsburg, siège principal du groupe Volkswagen. Les salariés parlent désormais de la « liste poison », qui résume les mesures envisagées par le constructeur automobile pour faire face à la crise qui le secoue. En début de mois, l’entreprise avait annoncé des restructurations importantes, mettant fin à un accord sur la garantie de l’emploi en vigueur depuis trente ans pour les employés allemands. Aujourd’hui, il semble que ces mesures d’austérité toucheront l’ensemble du personnel. La présidente du comité d’entreprise, Daniela Cavallo, également membre du syndicat IG Metall, parle ouvertement d’une « saignée » à venir : toutes les usines seront soumises à des coupes budgétaires, trois d’entre elles risquant même de fermer définitivement, des chaînes de montage étant également menacées.
Selon les informations du quotidien Handelsblatt, le site d’Osnabrück, en Basse-Saxe, mettra fin à la production des modèles T-Roc de Volkswagen et Cayman de Porsche d’ici 2026, tandis que le site de…
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