Le Ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Ibrahim Merad, a récemment soulevé une question importante concernant le découpage administratif du pays. En effet, lors d’une récente réunion avec la commission des finances, il a annoncé l’ouverture prochaine du dossier du nouveau découpage administratif, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à améliorer l’efficacité des administrations locales et à renforcer les services publics offerts aux citoyens.
Bien que la date précise de cette ouverture ne soit pas encore fixée, le ministre a clairement mis en avant la priorité actuelle, qui est de finaliser les projets de loi relatifs à la commune et à la wilaya. Ces lois sont considérées comme essentielles pour garantir le bon fonctionnement des administrations locales et pour permettre une meilleure gestion des affaires publiques.
Dans le cadre de cette réforme du découpage administratif, il est également question de la création prochaine de nouvelles wilayas déléguées. Cette initiative vise à assurer un développement équilibré des différentes régions du pays, dans le souci de répondre aux besoins spécifiques de chaque territoire et de favoriser une meilleure répartition des ressources.
Parallèlement à ces annonces, le ministre a fait état d’une allocation budgétaire conséquente de 15 milliards de dinars pour l’intégration de 125 000 personnes dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle. De plus, 161 000 bénéficiaires du dispositif d’activités d’insertion sociale verront leurs contrats transformés en emplois permanents, marquant ainsi un pas important vers la stabilité professionnelle et la lutte contre la précarité.
En matière d’infrastructure, Ibrahim Merad a souligné l’importance du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales, doté d’un budget de 500 milliards de dinars. Ce fonds est destiné à soutenir l’intégration professionnelle, la gestion des cantines scolaires pour 5,8 millions d’élèves, et l’entretien des écoles primaires. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large d’améliorer les services de base, notamment dans les zones rurales et isolées.
En conclusion, le projet de loi de finances 2025 prévoit des mesures visant à renforcer les acquis et à soutenir les collectivités locales. Parmi ces mesures, l’affectation de 50 % des revenus de la taxe annuelle sur le logement pour financer la réhabilitation des infrastructures communales et l’enregistrement des biens des collectivités locales. Ces initiatives témoignent de l’engagement du gouvernement envers le développement et l’amélioration des conditions de vie de la population.