REPORTAGE – Le président français achève mercredi une visite d’État au Maroc, marquée par un rapprochement diplomatique significatif. Cependant, la présence de l’humoriste Yassine Belattar crée la controverse du côté français.
En direct de Rabat (Maroc)
Les paroles prononcées ont suscité une standing ovation de l’ensemble de l’auditoire, qui a applaudi chaleureusement. Dans l’hémicycle de la Chambre des représentants à Rabat, où il s’adressait aux parlementaires marocains ce mardi, Emmanuel Macron a réitéré une affirmation qui peut sembler anecdotique en France, mais cruciale aux yeux de la classe politique et de l’opinion publique marocaines. Le président français a confirmé le changement de position de la France sur le Sahara occidental, un territoire faisant l’objet d’un vieux différend entre le Maroc et l’Algérie. « Le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine », a-t-il souligné. Tant pis pour les protestations d’Alger, dont le président français avait initialement essayé de gagner les bonnes grâces, en vain.
En s’alignant sur la position de Rabat à la fin du mois de juillet, Emmanuel Macron a réchauffé des relations qui étaient pratiquement au point mort…
C’est dans ce contexte diplomatique tendu mais prometteur que le président français a entrepris sa visite d’État au Maroc. Accueilli chaleureusement par le roi Mohammed VI, les discussions entre les deux chefs d’État ont été marquées par une volonté affichée de renforcer la coopération bilatérale. Des accords commerciaux et culturels ont ainsi été conclu, laissant entrevoir des perspectives de développement et de prospérité pour les deux pays.
Cependant, un nuage est venu assombrir le tableau de cette visite d’État réussie. La présence de l’humoriste Yassine Belattar au sein de la délégation française a suscité de vives réactions en France. Connu pour ses prises de position politiques controversées, Belattar a été accusé de ne pas être le meilleur choix pour représenter la France lors de cette visite diplomatique délicate. Ses déclarations passées et son humour parfois acerbe ont jeté une ombre sur la délégation française, soulignant les tensions politiques actuelles en France.
Malgré cette controverse, la visite d’État se poursuit et les discussions entre les deux pays semblent prometteuses. Le rapprochement diplomatique entre la France et le Maroc est en marche, et les perspectives de coopération et d’échange se dessinent à l’horizon. Reste à voir comment cette évolution politique influencera les relations entre les deux pays à l’avenir.