En chute dans les sondages, attaqué au sein même du Parti libéral qu’il dirige, le chef du gouvernement d’Ottawa est aux abois. Justin Trudeau, 52 ans, premier ministre du Canada depuis près de neuf ans, fait face à une crise de confiance sans précédent. Récemment, il a dû prendre une décision radicale en amputant sa politique d’immigration, l’un de ses engagements les plus centraux.
La politique d’accueil des réfugiés et des étrangers en quête d’une vie meilleure, pour laquelle Trudeau était autrefois un fervent champion, a dû être revue sous la pression de l’opinion publique et de sa cote de popularité en chute libre. Son gouvernement, qui visait l’arrivée de 500 000 immigrés par an, a choisi de réduire drastiquement ces quotas à partir de l’année prochaine. En 2025, Trudeau table désormais sur l’arrivée de 395 000 nouveaux arrivants, puis sur 380 000 l’année suivante et 365 000 en 2027. Cette baisse concerne également les étudiants étrangers et les travailleurs temporaires, dont les chiffres devraient passer de 800 000 à 450 000 l’année prochaine.
Cette décision radicale intervient après qu’un récent sondage a révélé que 60 % des Canadiens estiment qu’il y a trop d’immigration dans le pays. Jamais dans…
This article is reserved for subscribers. You have 71% left to discover.
Would you like to read more? Unlock all articles immediately. Without commitment.
Already a subscriber? Log in