Le remaniement partiel des walis en Algérie: une volonté de renforcer la gestion territoriale.
Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris aujourd’hui la décision d’effectuer un remaniement partiel au sein du corps des walis et des walis délégués, conformément à l’article 92 de la Constitution. Cette réorganisation vise principalement à renforcer la gestion territoriale du pays.
Ce mouvement a entraîné plusieurs départs, nominations et transferts parmi les responsables administratifs des wilayas. Certains walis ont été relevés de leurs fonctions, tels que Aïssa Aissat à Oum El Bouaghi, Ammar Ali Bensaïd à Djelfa, Houria Meddahi à Skikda, Farid Mohammedi à Mascara, Youssef Mahyout à Khenchela et Mostefa Aghamir à Bordj Badji Mokhtar.
Parallèlement, d’autres walis ont été transférés d’une wilaya à une autre, comme Ali Bouguera de Tiaret à Adrar, Benabdallah Chaib Dour de Djanet à Oum El Bouaghi, Ahmed Belhadad d’Illizi à Tébessa, et Saïd Khalil de Tébessa à Tiaret. Ces mouvements permettent une redistribution des compétences au sein des administrations locales.
De nouvelles nominations ont également été annoncées, avec l’arrivée de Fouad Aissi à la tête de la wilaya de Mascara, Ahsan Khaldi à Illizi, Slim Harizi à Khenchela, Ali Moulay à Tipaza, Mabrouk Ould Abdelnabi à Aïn Témouchent et Mahfoud Ben Flais à Bordj Badji Mokhtar. Ces choix reflètent une volonté de renouvellement et d’efficacité dans la gestion des affaires locales.
Concernant les walis délégués, Wassila Bouchachi et Abdelrahman Rahmani ont été relevés de leurs fonctions respectives à Draa Errich (Annaba) et Bir Mourad Raïs (Alger). Quant à Mme Khadidja Saifi, wali déléguée de Constantine, elle a été transférée à Zéralda (Alger). De nouvelles nominations de walis délégués ont également été annoncées, notamment Sadek Hadjar à Bir Mourad Raïs, Bouzid Nour Essadat à Draa Errich, et Amrou Mechiche à Ali Mendjeli (Constantine).
Ce remaniement s’inscrit dans le cadre de la réforme administrative voulue par le Président Tebboune, visant à améliorer la gestion des affaires locales et à renforcer l’efficacité des services publics dans les wilayas du pays. Une décision importante pour l’avenir de l’administration territoriale en Algérie.