L’élection du candidat républicain soutenu par Elon Musk a propulsé l’un des concurrents de X, Bluesky, qui vise à offrir une alternative dépourvue d’extrémisme, de désinformation et de discours haineux. Selon Alex Bruns, chercheur en médias sociaux, Bluesky représente un espace sûr pour ceux qui désirent une expérience similaire à celle de Twitter.
Bluesky compte désormais près de 15 millions d’utilisateurs, un chiffre en forte progression depuis septembre où ils étaient seulement 9 millions. Emily Lin, porte-parole de la plateforme, se réjouit de cet afflux d’utilisateurs, soulignant la diversité des nouveaux arrivants allant des fans de Taylor Swift aux amateurs de catch.
Ce concurrent de X a initialement été un projet au sein de Twitter avant d’être racheté par Elon Musk et de devenir indépendant. Toutefois, Bluesky reste encore loin derrière ses principaux concurrents comme Threads. En effet, Meta, propriétaire de Threads, a déclaré avoir atteint 275 millions d’utilisateurs actifs mensuels en novembre, contre 200 millions en août.
Certains experts craignent que X, actuellement dirigé par une figure proche de l’administration Trump, ne devienne un outil de propagande et de radicalisation d’extrême-droite. Cette situation a bénéficié à Bluesky qui a vu une augmentation significative de sa base d’utilisateurs suite à des événements majeurs tels que le changement de nom de Twitter en X et la suspension de X au Brésil.
Malgré son succès, Bluesky a récemment été critiqué et a vu plusieurs comptes, tels que celui du journal The Guardian, se retirer de la plateforme, la qualifiant d' »toxique ». De même, le club de football allemand de St Pauli a décidé de quitter Bluesky qu’il considère désormais comme un vecteur de haine.
En somme, Bluesky est en pleine expansion et attire de plus en plus d’utilisateurs en quête d’un environnement numérique sain et inclusif. Son succès contraste avec les controverses entourant X, ce qui lui permet de se positionner comme une alternative crédible dans l’univers des réseaux sociaux.