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Alors que le Sénat entame l’examen du budget de la Sécurité sociale ce lundi, Jean-François Vilotte, le directeur général de la Fédération Française de football (FFF), a pris la parole pour dénoncer une mesure qui menace le sport français. Nommé à la tête de la FFF en avril 2023, Vilotte s’inquiète de l’impact de l’amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui vise à augmenter la taxation des opérateurs de paris sportifs. Selon lui, cette mesure met en péril l’éthique du sport en France.
Le football n’est pas le seul sport concerné par ces nouvelles taxes. Le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), David Lappartient, a également exprimé son mécontentement en adressant une lettre au ministre des Sports, Gil Avérous. Il dénonce cette situation au nom de l’ensemble du monde sportif, soulignant que ces taxes supplémentaires affectent les fédérations sportives et les clubs professionnels.
Jean-François Vilotte, dans une interview au Lesoir, a souligné l’importance de protéger le sport et ses valeurs. Il estime que les sites de paris sportifs illégaux bénéficieraient d’un avantage indu si cette mesure était adoptée. Pour lui, les conséquences seraient désastreuses pour le sport français dans son ensemble.
Cette situation a suscité de vives réactions parmi les acteurs du monde sportif. En effet, le financement des différentes disciplines dépend en grande partie des revenus générés par les paris sportifs. Une augmentation de la taxation risquerait donc de compromettre les ressources allouées aux fédérations, aux clubs et aux infrastructures sportives.
Face à ce dilemme, les acteurs du sport français s’organisent pour faire entendre leur voix. Les récentes déclarations de Jean-François Vilotte et de David Lappartient montrent l’unité du monde sportif dans cette lutte contre une mesure jugée injuste.
Le débat autour de la taxation des paris sportifs devrait animer les discussions au Sénat dans les prochains jours. Les enjeux sont de taille pour le sport français, qui pourrait voir ses ressources compromises si cette mesure était adoptée. Le directeur général de la FFF et le président du CNOSF restent mobilisés pour défendre les intérêts du sport et garantir son intégrité face à cette menace.
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