Après une semaine mouvementée sur les marchés des changes en Algérie, une certaine stabilité semble enfin s’installer, que ce soit sur le marché noir ou officiel. Malgré cette accalmie, les taux de change restent élevés pour les principales devises étrangères, témoignant de l’instabilité persistante qui règne dans ce secteur.
Selon les cotations commerciales de la Banque d’Algérie, valables du 15 au 19 novembre, l’euro s’échange à un taux d’achat de 140,89 dinars algériens et se vend à 140,92 dinars. De son côté, le dollar américain maintient sa position avec un taux d’achat de 133,47 dinars et un taux de vente de 133,48 dinars. Pour la livre sterling, le taux de change est de 169,18 dinars à l’achat et 169,22 dinars à la vente, tandis que le dollar canadien affiche un léger maintien à 94,93 dinars à l’achat et 94,95 dinars à la vente.
Sur le marché informel, les taux sont largement supérieurs à ceux du marché officiel. Ce lundi, les cambistes du Square à Alger proposent des valeurs bien plus élevées. L’euro s’échange à 253 dinars à l’achat et 256 dinars à la vente, confirmant son statut de valeur refuge sur le marché noir. Le dollar américain suit la même tendance, avec un taux d’achat à 235 dinars et un taux de vente à 238 dinars. La livre sterling atteint 295 dinars à l’achat et 298 dinars à la vente, approchant dangereusement la barre des 300 dinars. Enfin, le dollar canadien se maintient à 166 dinars à l’achat et 169 dinars à la vente.
Ces écarts entre les taux du marché informel et officiel révèlent des déséquilibres structurels persistants dans le secteur des changes en Algérie. Ils témoignent également de la forte demande pour ces devises, souvent utilisées pour des transactions hors du circuit bancaire traditionnel. La situation reste donc préoccupante pour de nombreux acteurs économiques du pays.
En conclusion, malgré une certaine stabilité observée ces derniers jours, les marchés des changes en Algérie restent sous pression. Il est donc essentiel de surveiller de près l’évolution de la situation pour anticiper d’éventuelles fluctuations à venir. La vigilance reste de mise pour tous les acteurs impliqués dans le domaine de la finance et du commerce international.