Visé par le sélectionneur tunisien Kaïs Yaâkoubi, l’ancien entraîneur des gardiens de but de l’équipe nationale algérienne, Hassen Belhadji, a réagi vigoureusement aux graves révélations faites à son encontre. Dans une déclaration polémique lors d’une conférence de presse après le match Tunisie-Gambie (0-1), Yaâkoubi a affirmé que l’Algérie « paie les joueurs binationaux pour les convaincre de choisir les Verts ». Il a également révélé qu’un ancien entraîneur des gardiens de but de l’équipe d’Algérie lui avait fait part d’informations incroyables sur ce sujet.
Ces déclarations ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans les médias, mais Belhadji a rapidement réagi pour démentir formellement les allégations du sélectionneur tunisien. Ayant travaillé brièvement avec Yaâkoubi à la JS Saoura, Belhadji a déclaré n’avoir jamais discuté de la question des joueurs binationaux ayant rejoint l’équipe nationale algérienne. « Nous n’avons jamais abordé ce sujet », a-t-il affirmé dans une interview accordée à El-Khabar.
Critiquant le sélectionneur tunisien, Belhadji a suggéré que ses déclarations pourraient être motivées par la jalousie face aux succès de l’équipe d’Algérie. Il a souligné le parcours impressionnant des Fennecs lors des éliminatoires de la CAN-2025, suggérant que Yaâkoubi cherchait peut-être à justifier les difficultés rencontrées par son équipe.
Les propos de Yaâkoubi ont également été contestés par le journaliste de l’Équipe, Nabil Djellit, connu pour ses informations fiables sur les joueurs franco-algériens. Selon Djellit, aucun joueur franco-algérien n’aurait été payé pour représenter l’équipe nationale algérienne.
Cette controverse intervient dans un contexte de rivalité sportive entre l’Algérie et la Tunisie, deux pays voisins qui entretiennent une intense compétition sur le plan footballistique. Les deux équipes se sont affrontées à de nombreuses reprises sur la scène continentale, alimentant une rivalité historique entre les deux nations.
Malgré les déclarations incendiaires de Kaïs Yaâkoubi, Hassen Belhadji reste catégorique dans son démenti et met en doute les motivations du sélectionneur tunisien. Cette affaire souligne une fois de plus les tensions et les rivalités qui peuvent exister dans le monde du football, où les enjeux sportifs et politiques se mêlent souvent de manière explosive.