En cette fin de semaine tumultueuse, le marché noir des devises en Algérie a connu de nouveaux soubresauts. Ce jeudi 21 novembre, les monnaies étrangères, telles que le dollar et la livre sterling, ont atteint des niveaux historiques au Square d’Alger, lieu emblématique des transactions de change parallèles.
La livre sterling a franchi la barre symbolique des 300 dinars algériens. Elle s’échange désormais à 298,00 dinars à l’achat et grimpe jusqu’à 310,00 dinars à la vente. De son côté, le dollar américain suit la même tendance haussière, avec un taux de 237,00 dinars à l’achat et 240,00 dinars à la vente.
L’euro affiche également une progression notable, s’échangeant à 254,00 dinars à l’achat et à 256,00 dinars à la vente, consolidant sa position parmi les devises les plus échangées sur le marché noir.
Ces fluctuations suscitent de nombreuses interrogations quant aux raisons de cette flambée des cours de change. Dans ce contexte, les cambistes et les particuliers évoluent avec incertitude et volatilité, cherchant à naviguer au mieux au sein de ce marché parallèle en plein bouleversement.
Du côté de la Banque d’Algérie, les taux de change du dollar et de la livre sterling ont également été publiés ce 21 novembre. La livre sterling s’échange à 169,23 dinars algériens à l’achat et 169,32 dinars à la vente. Quant au dollar américain, il maintient un taux d’achat à 133,35 dinars et un taux de vente à 133,37 dinars. Enfin, l’euro est évalué à 141,00 dinars à l’achat et 141,02 dinars à la vente, étant largement utilisé dans les échanges commerciaux et touristiques.
Malgré une relative stabilité constatée sur le marché officiel de la Banque d’Algérie entre le 20 et le 22 novembre 2024, les chiffres enregistrés contrastent fortement avec les fluctuations observées sur le marché noir, offrant ainsi un point de comparaison pour les transactions formelles.
Ces événements récents soulignent une fois de plus l’importance des politiques économiques et monétaires régulatrices pour stabiliser le marché et éviter des situations de crise. Les autorités économiques se trouvent donc face à un défi de taille pour réguler les échanges de devises et restaurer la confiance des acteurs économiques.