La Cour pénale internationale (CPI) a émis aujourd’hui des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif. Ces mandats visent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le cadre du conflit israélo-palestinien.
Selon la CPI, Netanyahu et Gallant sont accusés d’avoir utilisé la famine comme arme de guerre et d’avoir perpétré des meurtres et des persécutions contre des civils depuis le début de l’agression militaire contre Gaza en octobre 2023. La CPI a publié un communiqué déclarant que ces mandats d’arrêt étaient qualifiés de « secrets » par la Cour.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a réagi en dénonçant des « ordonnances absurdes » et en qualifiant cette journée de « jour noir » pour la Cour. Netanyahu a quant à lui comparé cette affaire à un nouveau « procès Dreyfus », accusant la CPI d’antisémitisme. Le Hamas a, de son côté, salué cette décision, y voyant une reconnaissance de ses « droits légitimes à la résistance ».
La Cour a également émis un mandat d’arrêt contre Mohammed Deif, commandant militaire du Hamas, malgré les dénégations du Hamas concernant sa mort présumée lors d’une opération militaire israélienne en juillet dernier.
L’Algérie a salué la décision de la CPI d’émettre ces mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif. Le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué sur sa page Facebook exprimant sa ferme condamnation des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis dans la bande de Gaza, et appelant à la fin de l’impunité dont bénéficie Israël.
Les 123 États membres de la CPI sont désormais tenus d’arrêter ces individus s’ils se trouvent sur leur territoire, marquant ainsi une avancée majeure vers la fin de l’impunité pour les crimes commis en Palestine. Cette affaire s’annonce comme l’une des plus importantes pour la justice internationale ces dernières années.
Israël, avec le soutien américain, est accusé d’avoir commis un génocide à Gaza depuis octobre 2023, causant la mort de milliers de Palestiniens, dont de nombreux civils innocents. Des destructions massives et une famine ont exacerbé la situation humanitaire déjà désastreuse à Gaza.
Israël continue ses massacres en ignorant les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies exigeant un cessez-le-feu, ainsi que les ordonnances de la Cour internationale de Justice visant à améliorer la situation humanitaire dans la région. La CPI s’efforce de mettre fin à ces violations des droits de l’homme en enquêtant sur les crimes de génocide et les crimes de guerre.