Vue d’ailleurs – Malgré la résilience de Shirel Golan face à l’attaque au festival Nova, contrairement à ses amis, elle a finalement choisi de mettre fin à sa vie le jour de son 22e anniversaire. Son frère souhaite que sa mort serve de mise en garde.
Eyal Golan a perdu sa sœur et avec elle, toute foi en l’humanité. « Shirel était notre lumière », confie-t-il en allumant une cigarette. « Mais cette lumière s’est éteinte. » Ce frère de 36 ans exprime avec émotion son attachement à sa jeune sœur. Chaque syllabe du prénom « Shir-el » est prononcée distinctement, un prénom qui signifie en hébreu « chant de louange à Dieu ». Mais où était Dieu ce 20 octobre ? « Tout ce qu’il nous reste, ce sont des souvenirs. »
Les souvenirs d’une jeune femme pleine de vie, aimant danser pendant des nuits entières. Ceux d’une tante attentionnée, toujours prête à jouer avec sa nièce. On se souvient de ses longs cheveux blonds, de ses tatouages et des fêtes d’anniversaire organisées dans la maison familiale près de Tel-Aviv. C’est là que Shirel a mis fin à ses jours. Le jour de ses 22 ans.
Le jour le plus sombre
Quatre…