Samedi soir, une violente attaque a secoué le service des urgences chirurgicales de l’hôpital universitaire « Ibn Rochd » à Annaba, plongeant le personnel dans la panique. Quatre individus ont violemment pénétré dans l’établissement pour agresser le personnel, causant cinq blessés parmi les cadres, les infirmiers et les agents de sécurité. L’un des agents de sécurité a même perdu trois doigts de sa main droite lors de l’attaque.
Selon des sources hospitalières, l’incident a commencé lorsque les agresseurs ont exigé qu’un lit soit attribué à leur proche malade, sans respecter les procédures médicales établies. Refusant de suivre les protocoles de consultation et de consultation médicale, ils ont réagi violemment face à l’opposition du personnel. Les professionnels de santé ont été frappés à plusieurs reprises, entraînant des blessures graves. Un superviseur médical a même dû être transféré en urgence vers un hôpital spécialisé en raison de la gravité de ses blessures.
Les forces de l’ordre ont été rapidement dépêchées sur les lieux pour maîtriser les agresseurs, provoquant une atmosphère de panique parmi les patients et le personnel hospitalier. Les quatre individus ont été appréhendés et emmenés au commissariat pour être interrogés.
Cette violence a suscité une vague d’indignation parmi les équipes médicales et administratives de l’hôpital. Les responsables ont dénoncé les agressions répétées perpétrées par les accompagnateurs de patients. En réponse, le directeur de la santé de la wilaya d’Annaba, le Dr. Mohamed Nacer Daamach, s’est rendu sur place le lendemain matin pour apporter son soutien aux victimes et discuter avec les responsables de l’hôpital des mesures à prendre pour renforcer la sécurité du personnel.
L’hôpital « Ibn Rochd » a publié un communiqué condamnant fermement l’attaque et a annoncé son intention de déposer une plainte officielle contre les agresseurs. L’objectif est de garantir la protection des travailleurs de la santé et de veiller à une stricte application de la loi.