RÉCIT – De retour au Parlement, le chef du groupe des députés LR cherche à faire entendre la voix de la droite au sein d’un « socle commun » plus fragile que jamais.
Laurent Wauquiez, personnage haut en couleur, ne passe pas inaperçu dans les couloirs de l’Assemblée nationale. Il bouge sans cesse sur son siège, discute avec ses collègues, plaisante et rit à gorge déployée. Il se lève, se déplace dans l’hémicycle pour saluer chacun de ses collègues. Réactif, attentif et toujours disponible.
Il rédige également des petits mots qu’il fait transmettre aux ministres par les fonctionnaires de l’Assemblée. Des lettres adressées à Bruno Retailleau, Anne Genetet, ou encore Yaël Braun-Pivet, ainsi qu’à des membres de la coalition gouvernementale. Il ne ménage pas ses efforts pour se faire entendre et défendre les positions de sa famille politique.
Etait-ce ce à quoi il s’attendait en retrouvant l’Assemblée nationale pour ces législatives anticipées? Son retour sur le devant de la scène politique s’accompagne de nombreux défis et enjeux pour lui et son parti. Une tâche ardue dans un paysage politique de plus en plus fragmenté.
Au sein des députés LR, Laurent Wauquiez veut rassembler et faire valoir les idées de la droite face à un « socle commun » qui se fissure de plus en plus. Face à une opposition aguerrie et une majorité gouvernementale bien en place, le défi est de taille. Il doit trouver le juste équilibre entre défendre ses convictions et participer au débat parlementaire.
Laurent Wauquiez, le « bad boy » de la droite, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Avec sa verve et son franc-parler habituels, il entend bien se faire entendre et peser dans les débats qui agitent l’Assemblée nationale. Les prochains mois seront décisifs pour lui et son parti, dans un contexte politique incertain et mouvant.