Mardi soir, lors de son passage sur TF1, le premier ministre a fait preuve de transparence en abordant la question du budget, tout en cherchant à apaiser les tensions liées à la censure.
«Je ressens le besoin de m’adresser aux Français : le vote du budget national est en jeu», a déclaré Michel Barnier, deux jours après le lancement d’une semaine de consultations. Alors que la pression politique s’intensifie autour d’un projet budgétaire élaboré dans l’urgence, le premier ministre a pris la parole en direct sur TF1, ouvrant ainsi la voie à de possibles concessions concernant le prix de l’électricité.
Alertant sur une «dette incroyable» et un «déficit record», Michel Barnier a admis que le budget n’était pas parfait, mais que les députés travaillaient dessus. «Pendant ce temps, dans les couloirs du pouvoir parisien, certains manœuvrent. Ces individus feraient mieux de consacrer leur énergie aux Français et à la France, plutôt que de s’inquiéter pour leur propre futur», a-t-il souligné. Face à l’absence de majorité au Parlement, le premier ministre a confirmé qu’il pourrait recourir à l’article 49.3, malgré les menaces de censure brandies par le Rassemblement national.
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