ANALYSE – En collaboration avec le CEA, le centre de recherche Clinatec se lance dans une approche révolutionnaire pour le traitement de diverses maladies cérébrales et cardiovasculaires à l’aide de la photobiomodulation, une méthode basée sur la stimulation lumineuse dans l’infrarouge.
Guérir par la lumière. Une idée qui remonte loin, la luminothérapie étant déjà utilisée comme une thérapie complémentaire, notamment dans les troubles du sommeil et la dépression pour réinitialiser l’horloge interne. Plus récemment, il a été prouvé que la lumière favorisait la régénération cellulaire, ce qui en fait une option intéressante pour traiter les effets secondaires de traitements anticancéreux tels que les brûlures causées par la radiothérapie.
Cependant, les bienfaits de cette méthode pourraient être étendus à une variété d’autres pathologies, en particulier celles affectant le cerveau ou le système cardiovasculaire. C’est dans ce contexte que la start-up Clinatec a dévoilé les grandes lignes de plusieurs projets de recherche pour la période 2025-2030 lors d’une conférence mi-novembre. Fondée en 2007 par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), le CHU et l’Université de Grenoble Alpes, cette start-up vise à apporter un nouvel éclairage sur le traitement de certaines maladies considérées jusqu’alors comme incurables.
Ce projet ambitieux suscite déjà un vif intérêt dans le domaine de la recherche médicale. En effet, l’approche de la photobiomodulation offre de nouvelles perspectives pour améliorer la qualité de vie des patients souffrant de maladies neurologiques ou cardiovasculaires, en stimulant la régénération cellulaire et en favorisant la cicatrisation des tissus endommagés.
À l’heure actuelle, de nombreuses études sont en cours pour évaluer l’efficacité de cette méthode et son potentiel dans le traitement de différentes pathologies. Les premiers résultats sont encourageants et laissent entrevoir de réelles avancées dans le domaine de la médecine régénérative.
Au-delà de l’aspect thérapeutique, cette approche présente également des avantages économiques et sociaux significatifs. En effet, en proposant des traitements innovants et non invasifs, la photobiomodulation pourrait permettre de réduire les coûts de prise en charge des patients tout en améliorant leur qualité de vie.
En conclusion, la collaboration entre le CEA et la start-up Clinatec ouvre de nouvelles perspectives prometteuses dans le domaine de la recherche médicale. Grâce à la photobiomodulation, il est désormais possible d’envisager des traitements novateurs pour un large éventail de pathologies, offrant ainsi de l’espoir à de nombreux patients souffrant de maladies graves et débilitantes.