Le secteur minier algérien semble ouvrir de nouvelles perspectives prometteuses, comme l’a annoncé le ministre d’Etat, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN). Les programmes de recherche minière en cours dans diverses wilayas ont en effet donné des résultats très encourageants, mettant en lumière des ressources minérales insoupçonnées.
Ces recherches, couvrant 23 wilayas au total, vont permettre de mettre à jour la carte minière du pays et de développer de nouveaux pôles industriels. Les découvertes issues de ces études vont ainsi contribuer à renforcer le secteur minier algérien, en plein essor.
Interrogé sur la situation de la wilaya de Sétif, le ministre a mentionné que des opérations d’exploration étaient en cours dans la région et ses alentours. Des recherches ont notamment été lancées pour identifier des métaux polymétalliques dans les zones de Hadra et Kaf Al-Afsa, ainsi que pour explorer des gisements de plomb, zinc et cuivre dans les régions d’Azouar et de Beni Segoual (wilayas de Sétif et de Jijel).
Par ailleurs, des démarches sont en cours pour attribuer un permis d’exploitation minière à l’Entreprise nationale des produits miniers non-ferreux et des substances utiles (ENOF), en vue de la construction d’une unité de production de concentré de zinc destinée aux industries métallurgiques située à Hammam Guergour (Bougaa-Sétif).
La Mine de fer de Djbel Anini, déjà exploitée, connait également des perspectives d’expansion prometteuses grâce à de nouveaux projets d’exploration dans les zones avoisinantes. En total, 97 permis d’exploitation de carrières et de mines ainsi que 5 permis d’exploration soulignent l’importance du secteur minier dans la région de Sétif.
Les études conduites sur le gisement de Boukhdema ont confirmé l’existence de réserves géologiques significatives de minerai de zinc, ouvrant la voie à une exploitation à grande échelle. L’ENOF se trouve actuellement dans la phase finale pour l’obtention du permis d’exploitation de ce site.
Parallèlement, le gouvernement s’emploie à garantir un accès équitable à l’énergie pour tous les citoyens. Le prix du kilowattheure en Algérie est parmi les plus bas au monde, malgré les défis économiques auxquels le pays est confronté. Cette politique vise à préserver le pouvoir d’achat des ménages, en particulier dans les régions des Hauts Plateaux et du Sud.
Ces avancées interviennent dans un contexte où l’Algérie cherche à diversifier son économie et à réduire sa dépendance aux hydrocarbures. Les ressources minérales se présentent ainsi comme un levier essentiel pour stimuler la croissance économique et créer des emplois, illustrant le dynamisme du secteur minier en Algérie.