Dans les rues de Damas, l’humour syrien résiste à la crise économique et à l’incertitude politique
Dans le Proche-Orient troublé par les guerres et l’incertitude politique, la crise économique frappe sans distinction toutes les communautés. Mais malgré les difficultés, les Syriens ont décidé de se tenir debout et de trouver le moyen de partager leur joie et leur résilience. Ainsi, dans les rues de Damas, l’humour syrien résiste à la crise économique et à l’incertitude politique.
Les rues de Damas, célèbres pour leur architecture historique et leur ambiance chaleureuse, sont devenues un terrain de jeu pour les Syriens. Les habitants de la ville, qui ont été marqués par les guerres et la révolution, ont trouvé un moyen de se divertir et de se détendre malgré les difficultés économiques.
«Nous sommes libres, nous pouvons enfin discuter de politique en public, mais… nous n’avons rien à en dire», a plaisanté un Syrien, qui se tenait debout en écartant les bras. Cet humour cynique et cette capacité à se moquer de la situation sont des éléments clés de l’identité syrienne.
Mais derrière l’humour, il y a une réalité difficile. La crise économique a touché tous les Syriens, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou athées. Les commerces sont fermés, les entreprises sont en faillite et les gens ont du mal à trouver du travail. Le mécanicien Alsan, père de quatre enfants, a vu son entreprise s’effondrer et il se retrouve sans clients. «Nous devons renoncer à nous venger. Les criminels du régime sont déjà hantés par leur mauvaise conscience. Un jour, nous ferons justice. La priorité, c’est de reconstruire notre économie en ruine», a-t-il dit.
Les Syriens ont également trouvé un moyen de partager leur joie et leur résilience en organisant des manifestations et des événements publics. La place de Homs, qui a été le théâtre de la révolution prodémocratique en 2011, a été le lieu de manifestations pacifiques et de célébrations de la victoire. Les habitants de la ville ont également organisé des concerts et des spectacles pour maintenir leur esprit de résistance.
La mosquée des Omeyyades, située dans le centre de Damas, est également un lieu important pour les Syriens. Le muezzin chante, les cloches d’une église voisine tintent et les habitants se rassemblent pour prier et se réunir. C’est un moment de paix et de sérénité dans la ville troublée.
Malgré la crise économique et l’incertitude politique, les Syriens ont décidé de ne pas se laisser abattre. Ils ont trouvé un moyen de partager leur joie et leur résilience en se réunissant et en se soutenant mutuellement. L’humour syrien résiste à la crise économique et à l’incertitude politique et continue de briller comme un phare dans les rues de Damas.
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