Le trafic d’objets antiques égyptiens saisit en pleine ville
Paris, 19 décembre – Les services de police de la Brigade de répression du banditisme (BRB) ont mis un terme à un trafic d’objets antiques égyptiens illicites après une enquête diligentée en septembre. Les deux mis en cause, un Égyptien de 40 ans et un Égyptien de 41 ans, seront jugés à Paris en mai pour des infractions importantes telles que recel de vol, association de malfaiteurs, importation de biens culturels sans autorisation et détention irrégulière de biens culturels.
L’affaire a pris une tournure critique après que les enquêteurs eurent reçu un signalement faisant état d’un trafic d’objets antiques égyptiens de artisanat de qualité répertoriés dans les galeries et les chambres d’auction. Selon la dépêche du parquet de Paris, l’un des principaux accusés, un Égyptien de 40 ans, dirigeait une société de BTP basée à Saint-Ouen, qui utilisait ses relations pour faire transiter des marchandises sans contrôle douanier depuis l’Égypte.
Les agents de la BRB ont été alertés sur le trafic d’objets antiques égyptiens en septembre, et ils ont été successivement renseignés sur le réseaux des personnes impliquées. Après une endurance de plusieurs semaines, les enquêteurs ont infiltré un groupe de vente d’objets d’art rangé dans un hôtel de Montparnasse, où ils ont remis main dans des biens culturels sans autorisation.
Parmi ces biens, il y avait notamment des rouleaux de papyrus, une statuette de serviteur funéraire, une statuette d’Anubis en chien couché datant du Nouvel Empire, et une figurine de prisonnier datant du 20e siècle avant Jésus-Christ. Selon les informations du parquet, ces biens étaient dépourvus des certificats nécessaires à leur sortie du territoire égyptien.
La société de BTP utilisée par l’un des accusés est ainsi décrite par le parquet : "En septembre, un signalement a mis les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) sur la piste d’un trafic d’objets antiques égyptiens. Au cœur de leur enquête, un homme de 40 ans, de nationalité égyptienne, qui pouvait faire transiter des marchandises depuis l’Égypte, sans contrôle douanier, grâce à sa société de BTP basée à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a expliqué le parquet. Il s’était associé avec un second mis en cause, âgé de 41 ans, qui devait servir d’intermédiaire en échange d’une commission."
Les experts ont déclaré que les objets en question étaient des "trésors culturels" dépourvus de certificats officiels de provenance et de propriété. Le Louvre a également émis un communiqué pour dire que "ces biens culturels rangés dans les bancs de la République de la culture sont sacrés et devraient être protégés contre la perte ou la destruction".
L’affaire est ainsi une violation flagrante de la législation française et égyptienne sur la protection des biens culturels. Les deux accusés seront jugés en mai à Paris pour des infractions importantes telles que recel de vol, association de malfaiteurs, importation de biens culturels sans autorisation et détention irrégulière de biens culturels.
En résumé, les enquêteurs ont mis un terme à un trafic d’objets antiques égyptiens illicites après avoir infiltré un groupe de vente d’objets d’art rangé dans un hôtel de Montparnasse, où ils ont récupéré des biens culturels sans autorisation. Les deux accusés, un Égyptien de 40 ans et un Égyptien de 41 ans, seront jugés en mai pour des infractions importantes telles que recel de vol, association de malfaiteurs, importation de biens culturels sans autorisation et détention irrégulière de biens culturels.