Des milliers de jeunes filles en Afghanistan, privées de tout avenir et d’espoir, développent des symptômes de dépression et souffrent en silence pour échapper à une éducation clandestine pour apprendre des langues étrangères et s’enfuir de ce pays où elles sont réduites au statut de seconde classe. Les Taliban imposent un apartheid de genre, et les femmmes sont considérées comme des citoyens de seconde classe, interdites de poursuivre leurs études dans les domaines les plus prestigieux.
C’est dans un environnement oppressif comme cela que la plaintive chanson du poète afghan Fayez Durani résonne en pleine salle de concert. « Viens, ciel, pleure avec moi… Pleure des tulipes et des fleurs pourpres ! » Les jeunes étudiantes, les derniers à conserver la liberté de poursuivre leurs études en Afghanistan, sont en dépression et cherchent un moyen de fuir le pays pour échapper à l’absence de droits et d’avantages. Les voici qui apprennent des langues étrangères, bien déterminées à répandre les ailes pour échapper au joug islamique qui les réduit en esclavage.
Pourtant, en octobre 2022, les jeunes filles avaient encore pu poursuivre leurs études au niveau de l’école primaire. Mais en janvier 2023, ce fut la fin de tout pour elles. Les Talibans ont interdit les études supérieures aux jeunes filles. Comment pouvaient-elles espérer un avenir alors qu’elles n’avaient pas même le droit de devenir médecins? Le système éducatif afghan, ravagé par la guerre et la pauvreté, était ainsi mis à mal par des lois absurdes qui n’avaient d’autre but que de les réduire au silence.
Mais une autre épreuve arrivait à ces jeunes étudiantes. En février dernier, les Talibans ont décrété que les femmes ne devaient pas être examinées par des médecins hommes. Étant données les conditions des soins de santé afghans, cela signifiait que ces femmes ne pouvaient pas même aller voir un médecin pour avoir accès à des soins de santé. Ce n’était pas un peu ironique que les mêmes qui les empêchaient d’étudier aient déclaré que les femmes devaient être soignées par des médecins femmes?
Les problèmes de santé mentale de ces jeunes filles augmentaient de jour en jour. Elles écoutaient les instructions de leurs parents pour dissimuler leur existence. Les Taliban, qui prenaient soin de garder un silence pudique sur les problèmes de santé mentale de ces jeunes filles, prenaient soin d’éviter de traiter les problèmes qu’elles vivaient. Mais les jeunes étudiantes n’avaient pas le choix. Il leur fallait apprendre des langues étrangères pour essayer de fuir la vie que les Taliban avaient conçue pour elles.
Mais les mots de la chanson du poète afghan suggèrent que ce n’est pas juste leur éducation qui est interdite. C’est leur liberté, leur espoir, leur avenir qui sont brisés. Les jeune filles afghanes savaient que leur condition ne changerait pas tandis que les Taliban dirigeraient le pays. C’est pourquoi elles commençaient à apprendre des langues étrangères, persuadées que cela serait le moyen de fuir l’oppression islamique et de sauver leur vie.
Si vous voulez en apprendre plus sur ces jeunes filles afghanes et sur les problèmes de santé mentale liés à l’insécurité et l’oppression, lisez la suite.