La Ligue 1 algérienne plongée dans l’incertitude et la controverse
La 14e journée du championnat algérien en Ligue 1 a laissé un goût amer dans la bouche, notamment à cause d’un décision arbitrale polémique qui a porté les couteaux entre les deux camps.
Hier, le CS Constantine et le NC Magra se sont infixés pour un match nul et vierge (0-0), mais la rencontre ne s’est pas déroulée sans émoi. L’arbitre Lotfi Boukouassa a annulé un but constantinois dans les arrêts de jeu, décision qui a déclenché un tollé dans les gradins. La fin de match a été interrompue pendant plus de 30 minutes, car le à-propos technologie vidéo (VAR) n’était pas disponible et beaucoup soupçonnent l’officiel d’avoir utiliser des images non-officielles pour invalider le but.
C’est une décision lourde de conséquences car elle a privé le CSC de la victoire et de revenir à deux points du leader, la JS Kabylie. La situation est d’autant plus sensible que les Vert et Noir comptent un match en moins par rapport aux Canaris. Cet état de fait a déclenché une échauffourée entre les deux camps, paralysant la rencontre durant plus d’une demi-heure.
La Fédération algérienne de football (FAF) a rushes à la décision et a suspendu l’arbitre Boukouassa ainsi que son assistant Adel Abane. La FAF regrette l’issue de la rencontre et considère que la décision de l’arbitre a donné une mauvaise image du niveau réel de l’arbitrage.
Le Comité d’Urgence de la FAF a décidé de suspendre les deux arbitres avec effet immédiat et d’ouvrir une enquête sur la conduite inexpliquée de ces deux arbitres. L’avant-centre nigérian Tosin Omoyele, auteur du but annulé, est frustré de cette décision qui lui a été prise et à dire que "c’est un crime contre l’éthique de l’arbitrage". Cependant, certains médias, comme DZFoot, ont pris la défense de Boukouassa, considérant qu’il a pris la bonne décision malgré la pression énorme.
La décision de la FAF sera suivie avec attention, car les implications pour l’arbitre sont graves. La FAF a précédemment suspendu Boukouassa en décembre dernier pour avoir refusé un but inéisperne à l’ES Ben Aknoun. Il est possible que la FAF ne soit pas clémente envers l’un des rares sifflets algériens sur la scène internationale. La situation est donc anxieuse et incertain pour l’avenir de l’arbitrage en Algérie.