La taxe foncière, un impôt local qui pèse lourdement sur les propriétaires
La taxe foncière, un impôt local qui pèse lourdement sur les propriétaires, va encore augmenter en 2025. C’est une nouvelle épreuve pour les 34 millions de propriétaires qui la payent chaque année. Mais ce n’est pas que la fin, car cette augmentation est prévue pour les années à venir. Et pourtant, il n’y a pas de fin à l’horizon.
Cet impôt local est calculé sur l’inflation, plus précisément sur l’Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH). Or, selon les dernières données, la croissance de l’IPCH ralentit. En 2023, la hausse était de +7%, en 2024, elle était de +3,9%, et pour 2025, elle sera de +1,7%. C’est une bonne nouvelle pour les propriétaires, car cela signifie que la taxe foncière augmentera moins que précédemment.
Mais pourquoi cette augmentation de 1,7%? Elle correspond à la croissance de l’IPCH sur un an, publiée par l’Insee en novembre. C’est une règle établie par la loi depuis 6 ans, à la suite d’un amendement déposé par la députée socialiste Valérie Rabault. Avant 2018, c’était le Parlement qui fixait librement la revalorisation des valeurs locatives.
Les maires, s’ils le souhaitent, peuvent augmenter leur taux communal, ce qui signifie que la facture pour les propriétaires pourrait être plus salée. En 2024, c’est Nice qui a été la plus gourmande avec une envolée de près de 22% de la taxe foncière en un an. Suivent Saint-Priest et Saint-Étienne. Mais il y a également des maires qui ont choisi de diminuer leur taux communal, comme à Rennes et à Mantes-la-Jolie.
La taxe foncière génère souvent des conflits houleux entre le gouvernement et les maires. Emmanuel Macron a accusé les seconds d’être les uniques responsables de l’augmentation de la taxe foncière. Mais les élus locaux répondent qu’ils n’ont pas le choix pour compenser l’effondrement des dotations de fonctionnement versées par l’État aux collectivités.
Les propriétaires sont majoritaires dans de nombreuses villes, et les maires ne se risqueront sans doute pas à les mécontenter en alourdissant la fiscalité qui pèserait lourd au moment de glisser le bulletin dans les urnes. Les élections municipales sont prévues pour mars 2026, et les maires auront sans doute à prendre en compte les préférences de leurs électeurs lors de la prochaine campagne.
En résumé, la taxe foncière va encore augmenter en 2025, mais la croissance de l’IPCH ralentit. Les propriétaires pourraient ainsi voir leur facture diminuer. Cependant, les maires ont le pouvoir de modifier leur taux communal, ce qui pourrait alourdir la fiscalité pour les propriétaires. Les conflits entre le gouvernement et les maires continuent de survenir, et les propriétaires attendent avec impatience les élections municipales pour voir si les maires vont choisir de diminuer leur taux communal ou non.
La taxe foncière, un impôt local qui pèse lourdement sur les propriétaires, est un sujet de préoccupation pour de nombreux Français. Les propriétaires attendent avec impatience les élections municipales pour voir si les maires vont choisir de diminuer leur taux communal ou non. Mais pour l’instant, il n’y a pas de fin à l’horizon pour cette augmentation de la taxe foncière.