LA FRANCE, UN VÉRITABLE OSSUAR DES FUSIONS ET ACQUISITIONS ?
En ce début d’année 2024, le marché des fusions et acquisitions a récupéré son souffle dans le monde entier, sauf en France. Après deux années de ralentissement, les transactions ont repris de части au niveau mondial, avec une augmentation de 14% et plus de 3 400 milliards de dollars d’opérations signées, selon les données de Bain & Cie. Mais, dans le Old Continent, la France est restée inaccessible.
L’instabilité politique qui règne actuellement au sein du pays, avec les affrontements entre les pouvoirs exécutif et législatif, a tué l’ambiance favorable aux investisseurs étrangers, les autorités, travaillant en mode de crise. Cela a entravé les ambitions de croissance externe, et vu un nombre de mariages et cessions d’entreprises stable, voire légèrement en recul par rapport à l’année 2023, qui a déjà été difficile.
« La confiance est un élément clé pour alimenter les opérations de fusions et d’acquisitions », explique Augustin d’Angerville, le responsable des activités de fusions et acquisitions chez JPMorgan en France. Il estime que ces incertitudes politiques perturbent les plans d’investissement des entreprises étrangères, qui privilégient des marchés plus stables et prévisibles.
Toutefois, d’autres pays européens, tels que l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne, ont opposed une réaction plus positive aux évolutions du marché. Les transactions internationales se sont multipliées, en particulier dans les secteurs de la technologie, de la santé et des énergies renouvelables. Les grandes sociétés français, telles que Total, Sanofi et Orange, n’ont pas réussi à s’adapter à ce climat d’incertitude, et les opérations de fusion et acquisition ont presqu’être cinq fois plus basses en 2023 qu’en 2020.
Selon LSEG, un fournisseur de données, les opérations supérieures à 10 milliards de dollars ont augmenté de 17% (34 en total), ce qui signifie que les transactions les plus importantes de l’indice FTSE All-World index ont atteint un niveau record. Cela montre que les grandes sociétés sont prêtes à investing dans les secteurs les plus performants, tout en évitant les marchés turbulent.
Cependant, l’instabilité politique dans le monde et les inquiétudes quant à la stabilité macroéconomique dans les pays émergents font craindre aux analystes que les transactions internationales ne retombent vers les moyennes historiques. Les investisseurs étrangers attendent avec impatience levrésolution de ces incertitudes avant de se lancer dans les opérations de fusion et d’acquisition.
En résumé, le marché des fusions et acquisitions qui s’est redémarré dans le monde, la France est restée en dehors du train, freinée par l’instabilité politique et les incertitudes économiques. Les montants énormes des transactions internationales ne parlent pas favorablement aux entreprises françaises, qui auront du amorcer leurs ambitions de croissance externe après cette période de crise.