L’État-Major de l’Enfance : Emmanuel Macron prépare un coup d’envoi historique
Paris, 15 décembre 2022 – Dans les jours qui viennent, le chef de l’État, Emmanuel Macron, va prendre une décision qui va révolutionner la façon dont l’État traite des enfants en France. Selon les sources proches du Palais, le Président de la République va nommer un Haut-Commissaire à l’Enfance en janvier, un poste qui n’a jamais été créé sous la Ve République. Cette nouvelle fonction va permettre de donner un nouveau souffle à la politique enfantine en France, en mettant en avant les besoins et les droits des enfants.
C’est un choix qui a été longtemps attendu par les défenseurs des droits de l’enfant et les professionnels de la petite enfance. "C’est un moment historique pour l’enfance en France", a déclaré Mme Sophie Cluzel, directrice de l’Institut des Droits de l’Enfant. "Le Haut-Commissaire à l’Enfance va être le premier responsable de l’État à se concentrer exclusivement sur les besoins et les droits des enfants. C’est un poste qui va permettre de donner une visibilité et une priorité à la cause de l’enfance".
Le choix de créer ce poste est également motivé par les résultats de l’enquête "Enfance en France" menée par le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies en 2020. Selon cette étude, la France est l’un des pays les plus inégaux en termes d’accès aux services de santé, à l’éducation et à la protection sociale pour les enfants. "Les enfants sont les plus vulnérables de la société et il est essentiel que l’État leur consacre une attention particulière", a déclaré M. Jean-Luc Romero, directeur de l’Association des Parents de l’Enfance.
Le Haut-Commissaire à l’Enfance aura pour mission de promouvoir et de protéger les droits des enfants, en travaillant en étroite collaboration avec les ministères compétents, les collectivités territoriales et les associations de défense des droits de l’enfant. Il aura également pour rôle de coordonner les politiques publiques liées à l’enfance et de proposer des solutions pour améliorer la situation des enfants en France.
Mais ce poste ne sera pas sans conséquences. Il va nécessiter une réorganisation des services publics et une répartition des compétences entre les différents ministères. "C’est un défi pour l’État, mais c’est également une opportunité pour améliorer la coordination et la cohérence des politiques publiques liées à l’enfance", a déclaré Mme Anne-Sophie Monvoisin, directrice de l’Institut de Recherche sur les Politiques Publiques.
Le choix de nommer un Haut-Commissaire à l’Enfance est également un signe fort de l’engagement du Président Macron pour la cause de l’enfance. "C’est un geste qui montre que l’enfance est un enjeu prioritaire pour le Président", a déclaré M. Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre et défenseur des droits de l’enfant. "C’est un message fort qui va inspirer les élus locaux et les professionnels de la petite enfance à se mobiliser pour la cause de l’enfance".
En résumé, la nomination d’un Haut-Commissaire à l’Enfance est un coup d’envoi historique pour l’enfance en France. C’est un choix qui va permettre de donner un nouveau souffle à la politique enfantine en France, en mettant en avant les besoins et les droits des enfants. C’est un geste qui montre que l’enfance est un enjeu prioritaire pour l’État et qui va inspirer les élus locaux et les professionnels de la petite enfance à se mobiliser pour la cause de l’enfance.