ALORS QUE L’ARMÉE NATIONALE SYRIENNE MENACE DE FRAGMENTER L’ADMINISTRATION AUTONOME, LES JOVENCES KOURDES S’ÉTRÈNrent À L’ART MILITAIRE
Dans le bastion kurde de Kobané, au nord-est de la Syrie, la guerre n’est pas encore terminée. Six ans de conflit sanglant ont estompi le pessimisme et l’apathie, et les jeunes filles et les femmes se sont mobilisées pour défendre leur région autonome face aux ambitions centralisatrices des nouveaux maîtres de Damas. Dans cet environnement tendu, une dizaine de jeunesses kourdes, âgées de 15 à 20 ans, s’entraînent pour devenir des résistrices armées.
Ces apprenties de l’armement, guidées par Chérine Amed, 19 ans, serrées collectionneuses d’une certaine assurance, apprennent à assemblé, à désarmer et à nettoyer les armes. Les longues boucles brunes de l’instructrice Brune leur servent de modèle. Elle les a entraînées à être prudentes, mais pas trop prudents, car la guerre peut éclater à tout moment. Elle leur a enseigné à reconnaître les différentes formes de munitions et les parts de jaugeage.
La aylık pull rose avec des fleurs brodées, deux ou trois ans plus jeune que Chérine, approche résolument avec curiosité. Chérine l’aide, sans excès de zèle, car il est préférable de tolérer des erreurs que de les condamner. Elle leur enseigne à nettoyer les arme pour ne pas laisser d’empreintes digitales. Elle leur rappelle que si l’arme n’est pas nettoyée, peut-être que l’ennemi peut la trouver et l’utiliser.
Les jeunes filles et les femmes de Kobané, aux côtés des Forces démocratiques syriennes (FDS), luttent pour leur liberté et leur dignité dans un pays harassé par les combats, les bombes et les magasins saccagés. Si le gouvernement central syrien, soutenu par la Russie, cherche à les terrifier, les kurdes n’enlèvent pas leur bande. Ils continuent de lutter, bien que menacés de fracture, pour préserver leur région autonome face aux ambitions expansionnistes des nouveaux dirigeants syriens.
Les Jeunes filles et les femmes de Kobané ne regrettent pas leur choix, malgré les menaces de l’Armée nationale syrienne. Ils continuent d’apprendre les techniques de self-défense, comme l’art martial Yoga, pour protéger leur liberté et leur dignité. Dans ce contexte dangereux, il est essentiel de comprendre que l’ Armée nationale syrienne ne cherche plus à vaincre l’ennemi, mais à écraser les minorités pour rétablir un pouvoir central répressif. Les forces de l’ouestoursyrie, qui apportent de l’aide militaire et milito-financière pour faire cesser le conflit, ignore l’existence de ces nouvelles formes de résistance, qui…
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