La Révolution de l’imagerie médicale : à la recherche de la méthode idéale
Il est peut-être que les spécialistes de la médecine modernes ont fait passer les examens d’imagerie médicale pour devenir les piliers de la médecine. Différents options sont maintenant à la disposition des professionnels de la santé pourvisualiser les parties du corps humain sans avoir à les inciser. En réaction, les patients attendent avec impatience les résultats, souvent inquiets de comprendre ce qui les attend. Alors, quels sont les avantages et les inconvénients de ces techniques d’imagerie médicale ? Comment peuvent-ils aider les médecins à prendre des décisions médicales ? Pour y répondre, un experte a été interviewée.
La première technique est la radiographie, un examen longtemps considéré comme le coin de tout port pour les patients. Cela repose sur l’utilisation de rayons X qui traversent le corps humain et sont plus ou moins absorbés en fonction de la densité des tissus pénétrés. Les os sont plus denses que les muscles et les apparaissent donc plus opaques. C’est-à-dire l’examen le plus souvent réalisé en France, en particulier la radiographie du thorax.
Les avantages de la radiographie comprennent : il est rapide à faire, il n’y a pas de délai, il est facile d’utilisation. Il ne prend que 2 minutes là où il faut une dizaine de minutes pour faire un scanner. D’ailleurs, les faibles doses de rayon délivrées ne présentent pas de risque particulier. Cependant, les femmes enceintes doivent tout de même informer le radiologue de leur grossesse.
Cependant, les inconvénients comprennent : la qualité de l’image est faible. Cela donne une image en projection 2D, et non en coupes 3D comme le scanner ou l’IRM. C’est donc plus difficile à analyser. Aux urgences du CHU de Strasbourg, nous ne faisons plus de radiographies depuis environ cinq ans. Mais en médecine de ville, cela reste incontournable en raison du manque de scanners disponibles en ville.
La radiographie est souvent utilisée pour : fractures osseuses, problèmes dentaires, dépistage du cancer du sein, infections pulmonaires.
En ce qui concerne le scanner, il s’agit d’un examen précieux. Alors que la radiographie utilise des rayons X, le scanner utilise une combinaison de rayons X et de mouvement pour prendre des clichés 3D. C’est pourquoi il est plus rapide et plus précis que la radiographie. C’est un examen irradiant, ce qui peut poser problème, mais les avantages pour le patient dépassent largement les possibles risques.
Enfin, il y a l’IRM, longue à mettre en œuvre mais très précieuse. L’IRM utilise un champ magnétique et des ondes électromagnétiques pour créer des images détaillées du corps humain. C’est un outil incontournable de la recherche en neurosciences. L’IRM est utilisé pour détecter des cancers, identifier la zone d’un AVC cérébral, observer des signes de maladies cérébrales, repérer des problèmes au niveau de la moelle épinière, des articulations, des os, etc.
Les avantages de l’IRM comprennent : il n’est pas irradiant, il permet d’obtenir des images tridimensionnelles très précises de tous les tissus « mous » du corps humain, il permet d’étudier la morphologie des organes et de suivre le fonctionnement du cerveau en temps réel. Cependant, les inconvénients comprennent : l’examen peut durer longtemps, il nécessite d’être allongé dans un tunnel étroit et bruyant, ce qui peut être un obstacle pour les personnes claustrophobes, les patients âgés ou les jeunes enfants. De plus, la résolution des images est moins bonne qu’avec le scanner.
En fin de compte, l’IRM, le scanner et la radiographie sont autant de techniques d’imagerie médicale qui offrent des avantages et des inconvénients distincts. Le choix de l’examen dépendra donc du type de l’examen médical, de la localisation du patient et de l’expérience du praticien.