Intitulé : « Turquie : le chef kurde Abdullah Öcalan prêt à négocier, Erdoğan espère trouver la paix dans le désert de la region syrienne »
Réécrit en français, à plus de 500 mots, dans un style journalistique
La Turquie est aux aguets. Le ton est tendu. L’équilibre du pouvoir est balancé. Le président Recep Tayyip Erdogan tient le fil de l’histoire. Toujours selon le même refrain, il espère désormais vaincre les militants autonomistes kurdes non pas en Syrie, mais bien en venant à bout de leur mouvement par la force de la politique intérieure.
La légende vivante de la résistance kurde, Abdullah Öcalan, qui a longtemps été détenu au centre de détention de la prison d’Imrali, près d’Istanbul, a eu une visite de dignitaires pour la première fois en neuf ans. Cette visite, de sécurité stratégique, marquera-t-elle le début d’une solution négociée pour le conflit entre les Kurdes et l’État turc ? Les péréquations sont au rendez-vous…
Après trois heures d’entretien avec les députés kurdes, lesquels ont été envoyés à l’île, un message est retourné : Öcalan, 75 ans, est prêt à appeler à la dissolution du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’il a fondé en 1978, et à initier des pourparlers avec l’État turc. Selon Pervin Buldan, vice-présidente du parti Dem, pro-kurde, cela marquerait le début d’un processus de paix. Le chef du gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré comprendre l’importance de trouver une solution pacifique au conflit, mais il a également insisté sur la nécessité de neutraliser l’armée kurde dans la région syrienne.
Tout cela ne nous sous-entend que l’instabilité peut encore sévir. La Turquie est-elle prête à entreprendre la moitié de la route pour trouver la paix ? Les indices ne sont pas en faveur du chef de l’État. Les tensions sont fortes. Les Kurdes, qui représentent environ 18% de la population turque, sont-ils prêts à abandonner la lutte armée ? Les pourparlers sont-ils censés avancer ? La créativité politique turque est-elle capable de trouver une solution qui concilie les intérêts des deux camps ?
Cependant, l’isolement d’Öcalan a été rompu, comme nous le savons. Il a longtemps été inapprochable, du moins pour le gouvernement turc. Les acquired powers turcs jugeaient être très loin de trouver une solution pacifique. Mais les choses semblent compatibles aux évolutions. Les pourparlers, qui commencent, sont un risque, mais il est également possible de voir dans cela l’opportunité pour la paix. La future direction du mouvement kurde est-elle cela définie ? Les Kurdes, à leur tour, doivent-ils s’interroger sur les concessions à faire.
Toutefois, l’instabilité règne dans la région. L’État turc ne peut-il pas poursuivre sa politique de répression ? Les Kurdes ne peuvent-ils pas entretenir une stratégie de force ? Les deux camps ont besoin de convaincre les uns les autres. Les pourparlers, si cela a lieu, ne peuvent pas être vain. Cela signifie que les Kurdes doivent accepter de dé79416; me dénya nier ce à quoi ils ont lutté si longtemps. Cela signifie que l’État turc ne saura pas satisfaire aux revendications kurdes.
Les pas à suivre ne sont pas clairs. Les aspects applications sont incertains. Pour l’instant, la Turquie doit s’efforcer de neutraliser la situation. Le chef de l’État, Recep Tayyip Erdogan, y est déterminé. L’alternative est claire : paix ou guerre. La Turquie et les Kurdes ont un choix à faire. Le chemin sera long et difficile. Mais un pas peut en valoir autre chose.