Titre : L’animateur Stéphane Bern s’érige en défenseur de la cathédrale Notre-Dame de Paris face à l’intention de suppression de vitraux classés Monument historique
Pour Stéphane Bern, l’artiste et animateur de la télévision, la décision du président de la République de remplacer les vitraux classés Monument historique dans la cathédrale Notre-Dame de Paris est une affrontement avec la loi de 1905. Dans un entretien avec Ouest-France, il dénonce l’infraction aux règles de préservation du patrimoine historique du monument national. « On s’arc-boute sur la loi de 1905, mais personne ne la respecte », affirme-t-il.
Stéphane Bern, animé par une passion pour la défense du patrimoine, est opposé à l’intention du président de réhitionallylement -.photoset-notes-modernes dans les chapelles sud de la cathédrale. Il défend également l’idée de sauvegarder les pinacles, les arcs-boutants et les contreforts de la voûte, ainsi que les vitraux existants. Selon lui, l’argent de 4 millions d’euros, alloué au projet, pourrait être mieux utilisé pour restaurer les monuments historiques en péril, comme l’Eglise de campagne.
« On ne peut pas enlever des vitraux classés Monument historique », affirme-t-il, ajoutant que l’argent serait mieux employé pour les restaurer que pour les remplacer. Il évoque également l’exemple de la cathédrale de Chartres, qui a mis en place des vitraux contemporains dans les chapelles.
Cependant, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a déclaré que l’effort collectif pour la renaissance de Notre-Dame ne devrait pas être entaché de querelles entre les « anciens » et les « modernes ». Stéphane Bern rétorque que l’État s’isole des règles qu’il impose aux autres et que le président ne respecte pas les retours de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture.
Stéphane Bern a également émis des réserves sur l’idée de rendre l’entrée de Notre-Dame payante, un projet évoqué par Rachida Dati dans Le Lesoir. Il considère que toute personne devrait être capable d’accéder à la cathédrale à tout moment.
En fin de compte, Stéphane Bern propose de mettre à plat les dérogations existantes sur les financements et de débattre de la répartition des ressources pour la sauvegarde des monuments historiques. Il craint que les 850 millions d’euros alloués à Notre-Dame ne soient pas assez pour sauvegarder l’ensemble des édifices religieux, notamment les églises de campagne, qui sont également anciennes et en péril.
La pétition de Didier Rykner, directeur de La Tribune de l’Art, pour la conservation des vitraux de Viollet-le-Duc a déjà rassemblé plus de 250 000 signataires. Stéphane Bern espère que son appel aux Français pour la sauvegarde des monuments historiques, lancé avec son loto du patrimoine, permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour protéger et restaurer ces/classes et monuments nationaux.