LA CASSEDes Charmes de l’Irlande, Un Réveil Préoccupant pour le Président
Comme chaque nuit, la même répétition monastique. Rêve épuisant, comme un désertique rythme lugubre. Le Président, dressé sur la côte irlandaise, son épouse à ses côtés, son conseiller en jogging, derrière, trahissant son identité sous le mirifique coton du tien. Les paroles de Michel Sardou, répétées en écho, comme des vagues au large, dans son esprit : « J’étais la France. Qu’est-ce qu’il en reste ? / Un corps mort pour des cormorans. »
La photo en noir et blanc semble figurer entre les termes du temps. Cette époque de réjouissances passées, disparue comme la surface de la mer à marée haute. Le Général, avec son épouse et son aide de camp, arpentaient la côte de Derrynane, marchant sur le sable fin, laissant derrière lui les brumes des questions. Et pourtant, cette nuit, le ciel s’est obscurci. Le vent de la réflexion s’est levé, emportant la chaleur du soleil en vrille.
Dans ce labyrinthe de cartes et de regards, le Président se sent comme un corps abandonné sur la plage, battu par les vagues. La peur de la défaite se convulse en son âme. « Qu’est-ce qu’il en reste ? » Les mots de Sardou l’assaillissent comme les aigreux vents de l’ouest. « Un corps mort pour des cormorans. »
La chronique de l’année en cours, 2025, commence sous le signe de cette angoisse. L’appel de la République, éternel, lui rappelle les paroles de l’historien Henri-Edouard Joly : « La France d’aujourd’hui est-elle la France de naguère ? » Et il songe aux exemplesLOOR ci-goutte, de la Corée du Sud, du Danemark, de la Suède. Les miracles des réformes. Les réflexions frappent au cœur, comme les sirènes, aux portes de l’âme.
« J’étais la France. Qu’est-ce qu’il en reste ? / Un corps mort pour des cormorans. »
Le vent de la réflexion berce la nuit, alors que le soleil se lève, avec les embruns de la mer, ses aigreurs, ses bruits. Le Président pénètre dans l’année 2025, déchiffre les cartes, émet les projets, avec la conviction que les cormorans auront bien mieux compris la complètes résultats de leur violence.
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