« La bataille du marché noir : le dinar algérien sous pression »
La volatilité est la grazing la nouvelle normalité des marchés financiers algériens. L’euro, après une période de flottement, reprend de la hauteur face au dinar sur le marché noir. Cependant, l’incertitude règne en maître, comme un puissant shakespearien, brandissant un couteau de résistance contre les fluctuations du cours du dinar.
Au cœur de la tempête, les cambistes de la place du Port-Said d’Alger, véritable centre nerveux du marché informel, incertaines des prochains mouvements des devises. Les Algériens, souvent détenteurs d’euros, hésitent à vendre leurs devises, redoutant une perte en cas de nouvelle chute du taux. La réforme touristique du 1er janvier 2025, promettant une allocation touristique de 100 à 750 euros, a créé un afflux de demande pour l’euro, exacerbant les variations sur le marché noir.
Le dollar américain, dont le cours flotte, concurrence l’euro pour la fréquentation du marché noir. La livre sterling, la devise la plus chère, résiste malgré l’un de ses baisse récente. Le dollar canadien oscille entre 158 dinars à l’achat et 162 dinars à la vente.
Les répercussions de cette instabilité sont multiples. Pour les citoyens, en particulier les voyageurs et les épargnants, les fluctuations rendent les conversions de devises imprévisibles et risquées. Les voyageurs peuvent se retrouver à payer beaucoup plus cher pour leur argent de poche ou leurs frais de voyage, tandis que les déposants de leurs réserves en devises voient la valeur de leurs avoirs fluctuer.