La Pologne prête àITICALÉ presse européenne
Varsovie, capitale économique et culturelle de la Pologne, s’apprête à prendre en main les rênes de l’Union européenne, un poste de premier ordre au sein de l’organisation occidentale. Donald Tusk, ancien président du Conseil européen de 2007 à 2014, a longtemps été considéré comme un personnalité puissante au sein des hautes sphères de l’UE. Maintenant, il va incarner la nouvelle présidence du Conseil de l’Union européenne, fonction qui devrait lui permet de plier ses convictions profondes de proeuropéen.
La Province a-t-elle les compétences pour l’un des postes les plus importants de l’UE ? Sans conteste. La Pologne a longtemps été un élément moteur de l’Europe, et sa grande histoire de révolution anti-communiste, qui eut lieu en 1970-1980, illustre la détermination de ses citoyens pour la liberté et l’indépendance. Les connaissances de la Pologne en la matière de gestion économique et administrative sont étincelantes, car l’expérience acquise en outre-passant ses frontières, qu’elles soient économiques, sociales ou politiques.
Mais si l’on observe de près les intentions de M. Tusk, on peut également s’interroger : quels sont ses objectifs réels, ceux de la Pologne, ou ceux de Bruxelles ? Les détracteurs soulignent que la Pologne, en récents temps, s’est affirmée comme un partisan déloyal de l’emprise de l’Union européenne sur les affaires nationales, et que M. Tusk ne fait que poursuivre cette ligne de conduite. Les doutes invoqués mettent en garde contre la menace d’une perpétuation de l’influence allemande sur la région.
Cependant, il n’en φt pas ainsi. La Pologne, en tant que membre actuel de l’UE, a une place importante dans l’art des dés de cette institution. C’est une équipe esseulée après l’ex-occupant allemand, et pourtant, depuis une cinquantaine d’années, elle joue un rôle de premier plan dans l’Union. La question est de savoir si les revers de la médaille, c’est-à-dire l’intégrité de l’UE, ne sont pas servies par une telle présence.
Quels sont les moyens de la Pologne pour être guidée par M. Tusk ? La mise en avant de la sécurité collective, la promotion du fait économique, et la défense des intérêts nationaux, enfin, l’importance de l’intégrité de l’UE, sont autant de domaines où elle peut montrer ses forces. Pour cela, elle dispose d’outils puissants, tels que l’apport de ses 51 millions d’habitants, avec leur énergie collective, leur capacité à s’adapter et leur ferme détermination.
Voilà pourquoi, la présidence de M. Tusk dans le Conseil de l’UE a des horizons nouveaux : une nouvelle ère pour la Pologne. Pour quelques-uns, ce sont les oubliés époques de loin passé où l’extrême-gauche polonaise, soutenue par les soviétiques, mettait en danger la stabilité de la région. Aujourd’hui, il est temps d’intensifier les liens avec les autres partenaires de l’UE, notamment avec l’Allemagne, pour renforcer la sécurité collective, l’économie et la défense des intérêts nationaux.
Mais si M. Tusk juge que la Pologne doit prendre l’une de ces voies, il devra affine son projet propre pour justifier l’espoir que les peuples de l’UE attendent de l’un de leurs leaders. Pour autant, la Pologne, Premier ministre et chef de gouvernement, est prête à prendre le contrôle, pour représenter la France, les Pays-Bas, le Danemark, la Belgique, l’Irlande, l’Allemagne, l’Autriche, la Grèce, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaque, la Slovénie, la Croatie, le Monténégro, la Macédoine, Malte, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Corée, la Slovaquie, la Lituanie, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Hongrie, la Malte, la Grèce, le Portugal, l’Espagne, la France et l’Allemagne, en particulier l’Allemagne, pays qui a la plus forte influence sur la région.
La question est de savoir si la Pologne pourra maîtriser son partenariat avec Berlin, sans laisser émerger d’angoisse dans les partenaires de l’UE, pour y trouver une époque nouvelle pour l’Europe.