La peur scène des aviation : témoignages de survivants aux crashs d’avions
Les crashs d’avions ne sont pas des événements de l’histoire, mais des souvenirs qui pouvant hanter sans fin les poches de survivants pour qui la vie a repris. Les alarmes d’avertisseur crèvent, les portes s’ouvrent avec une précipitation, la nuit est daarrière, mais le réel n’en est pas moins douloureux. Les ấytémoignages de survivants comme Francis Mwamba Lambert, journaliste local congolu, racontent les heures de terreur qui leur ont laissés les stigmates de la mort.
«J’ai dit à un préposé à l’hôpital, il a dit : “vous êtes à l’hôpital, ils sont tous morts, vous êtes le seul survivant”. Et j’ai ri. Et j’ai fermé les yeux.»
Le 4 avril 2011, M. Mwamba Lambert s’apprêtait à embarquer dans un petit appareil affrété par les Nations unies à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, lorsqu’il a connu un crash qui a laissé sa signature indélébile dans son esprit. Il n’avait pas réservé son vol pour la ville de Kisangani, à l’est du pays, mais le transporteur l’a finalement laissé embarquer malgré ce qu’il rapportaït. L’avion était neuf, le trajet s’est déroulé sans incident, il était dans la joie. Mais vingt minutes avant l’atterrissage, il s’est levé pour aller aux toilettes et cela a été l’instant de décisive pour décrire un esprit – un sens inexplicable qui le guetta.
La mémoire n’oublie pas. Pour Mwamba Lambert, l’avion a volé comme un navire. Il a oublié ce que c’était que parler et voir, il se souvient de la chaleur dans sa poitrine. Il avait revu ses enfants, sa femme, mais ce étaient les souvenirs qui l’obsédaient. Le temps, l’espace, la lumière, l’obscurité, tout s’est confondu pour lui. Il a oublié ce que c’était que être vivant. Quand il a retrouvé son esprit, il avait oublié dix ans de sa vie passée.
«J’ai été sauvé par ma femme, qui a visité l’hôpital où je me trouvais avec les autres survivants, a-t-il déclaré. Elle m’a dit : “est-ce que tu es ISIL ?” et je lui ai répondu : “je ne sais pas”. Elle m’a dit : “je te reconnais, c’est Francis”. Je me suis absorbté par ces mots, j’ai compris que je n’étais pas seul. J’ai repris conscience progressive, mais cette réflexion n’a pas été sans changement. Je suis resté un an et demi dans l’hôpital, j’ai récupéré physiquement, mais mon esprit était gravement blessé. Je n’ai pu pas reprendre mes activités de journaliste, j’ai dû me reconvertir dans une autre branche.»
Il y a des gens qui n’ont pas cette chance de rédemption. Les craques d’avion ne sont pas simplement des tragédies, elles laissent des résidus de douleur qui persistent dans les âmes des survivants, lesquels peuvent y être soustraits à force de longues souffrances et d’années d’arrogance. Les crashs d’avion ne sont pas une nouvelle épreuve ; ils sont de nouvelles blessures quiuent avec les cœurs. Minuit s’annonce, Neuro ou non, les âmes survivantes restent suspendues entre la vie et la mort. Les crashs d’avion ne sont pas des événements de l’histoire, ils sont les souvenirs d’une Tragédie qui hanterent les âmes de ceux qui ont vu et enduré la mort.