Alger : Les prix de l’électricité s’envolent en 2025, un nouvel impôt indirect en attendant les ménages
Les Algériens vont devoir s’attendre à payer plus cher pour l’électricité en 2025. Un nouvel impôt indirect, prévu par la nouvelle Loi de finance, est prévu pour les clients de la Société nationale de l’électricité et du gaz (SONELGAZ) à partir de ce mois de janvier. Selon l’article 485 bis du code des impôts indirects, les abonnés de la SONELGAZ vont voir apparaître sur leurs factures des montants fixes liés à leur consommation totale de courant électrique durant le trimestre.
Les montants de ce droit fixe varient en fonction de la consommation totale de courant électrique. Pour les ménages dont la consommation est inférieure à 190 kWh, le montant est fixé à 25 DA. Pour les ménages dont la consommation est supérieure à 190 kWh mais ne dépassant pas 390 kWh, le montant est de 100 DA. Enfin, pour les ménages dont la consommation est supérieure à 390 kWh, le montant est de 200 DA.
Par exemple, une famille de cinq personnes avec une consommation moyenne trimestrielle de 1000 kWh devra payer un montant supplémentaire de 200 DA, ce qui portera sa facture à environ 4700 DA. Il est important de noter que malgré cette augmentation modérée, les tarifs de l’électricité en Algérie restent parmi les moins chers dans le monde.
Cependant, les industriels vont devoir se préparer à un grand chambardement. L’État prévoit, en effet, de mettre fin progressivement aux subventions sur le gaz naturel. Cette réforme énergétique qui risque de secouer le secteur, s’étalera sur quatre ans, soit de 2025 à 2029.
Il est important de souligner que les prix du gaz ne devraient pas connaître de majoration, car la Loi de finance 2025 prévoit le maintien tel quel des subventions étatiques. Les entreprises pourraient bénéficier d’exonérations et de réductions de TVA, selon les termes de la Loi de finance 2025.
Selon les analystes, ces mesures visent à aider les entreprises à se adapter à une économie plus compétitive et à attirer de nouveaux investissements dans le secteur. Cependant, ces changements pourraient également entraîner des pertes d’emplois et des difficultés pour les entreprises déjà fragilisées.
En résumé, les Algériens vont devoir s’attendre à payer plus cher pour l’électricité en 2025, mais les tarifs de l’électricité restent parmi les moins chers dans le monde. Les industriels doivent se préparer à un grand chambardement avec la fin progressive des subventions sur le gaz naturel. Les entreprises pourraient bénéficier d’exonérations et de réductions de TVA, mais ces changements pourraient également entraîner des pertes d’emplois et des difficultés pour les entreprises déjà fragilisées.