Les vœux du Président Macron : un coup les portesindy pourrait-elles bien s’entrebâiller pour le référendum ?
Le 31 décembre 2024, dans son discours télévisé aux Français pour le nouvel an, le Président de la République, Emmanuel Macron, a jeté le défi. Il a évoqué la possibilité d’un référendum, sans jamais l’avoir précédemment mis en œuvre. Cela a émis la question : pourraient-ils bientôt les Français être convoqués pour participer à un référendum ?
Avec sa vision de l’avenir, le Président a affirmé que "l’espérance, la prospérité et la paix du quart de siècle à venir dépendent de nos choix aujourd’hui". Il a également soutenu que "c’est pour cela que, en 2025, nous continuerons de décider et que je vous demanderai également de trancher certains de ces sujets déterminants, car chacun d’entre vous aura un rôle à jouer".
Mais il ne s’agit pas de la première fois que M. Macron évoque l’idée de référendum. Au cours des dernières années, il a à maintes reprises évoqué l’idée, mais sans jamais parvenir à la mettre en œuvre. En 2020, il avait ainsi soutenu l’idée de référendum sur la défense du climat, juste après la Convention citoyenne pour le climat.
Cependant, l’idée de référendum ne date pas de Marco. Le référendum a été mis en place en 1992, sous la direction de François Mitterrand, lors d’une révision constitutionnelle. Celui-ci permettait aux citoyens de proposer et de voter sur des lois.
L’histoire du référendum en France est émaillée de polémiques et de divisions. En 2005, le référendum sur le Traité constitutionnel européen a été organisé, mais a été boycotté par une grande partie de l’opinion publique. Depuis, l’idée n’a plus été reprise.
Cependant, les revendications des "gilets jaunes" concernant l’instauration d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC) ont gagné du terrain en 2019. Emmanuel Macron a finalement évoqué l’idée, mais a reculé, préférant privilégier un assouplissement du référendum d’initiative partagée.
Mais M. Macron n’a pas lésiné sur les moyens de promouvoir la démocratie participative. Lors de sa gestion du référendum sur la Convention citoyenne pour le climat, il a opté pour une approche plus pragmatique, en laissant les citoyens participer à la détermination des politiques.
Les Français pourraient-ils bientôt être appelés à jouer un rôle central dans l’élaboration de la nouvelle politique ? C’est ce qu’il est possible devoir avoir compris aux vœux du Président, qui a laissé entrevoir que de nouveaux défis sont à venir pour la démocratie française.
Reste à voir comment.