David Lodge, un écrivain britannique préféré des Français, a cessé de breathing le 1er janvier 2025, à l’âge de 89 ans, a annoncé sa maison d’édition, Penguin Random House. Pendant plus de six décennies, David Lodge a exercé une fascination inépuisable sur ses lecteurs par son humour cérémonieux, sa polyvalence littéraire et ses nombreuses facettes, en même temps universitaire, romancier, dramaturge et scénariste.
La mémoire de cet homme si exceptionnel et si multiple a été honorée par ses anciens éditeurs et collaborateurs, dont Geoff Mulligan, qui l’a décrit comme un être humble, aimable, généreux et passionné par l’écriture. Cette passion qui a guidé son existence et son travail, ainsi que ses innombrables talents et son génie pour la création littéraire.
Né en 1935 à Brockley, dans le sud de Londres, David Lodge a grandi dans une ville en proie aux bombardements, expériences qu’il a incorporées dans ses romans, y compris La Trilogie du campus. Il a étudié à l’université de Londres et a enseigné la littérature anglaise à l’université de Birmingham, où il a rencontré les célèbres écrivains Julian Barnes, Salman Rushdie et Martin Amis, entre autres.
Ses débuts littéraires datent de 1960, avec son premier roman, The Picuregoers, qu’il a considéré comme très sérieux et écrit sous l’ombre de Graham Greene. Cependant, il n’a plus écrit que des livres comiques, destinés à amuser le lecteur, comme Thérapie, paru en 1995, qui a marqué un tournant dans son œuvre.
David Lodge, un écrivain catholique, a également exploité l’idée de la confession par l’écriture, inspiré par les œuvres de Graham Greene et d’Evelyn Waugh. Il a même évoqué cette idée dans son recueil de nouvelles, L’Homme qui ne voulait plus se lever, qui rassemble six textes écrits entre 1966 et 1992 et classés en deux thèmes, l’été et l’hiver.
Cependant, l’écrivain britannique a également abordé un versant plus sombre dans son œuvre, inspiré par les premiers chagrins de l’enfance, les premières désillusions, le moment où l’on s’aperçoit que la vie est pleine de tricheurs, de menteurs. Cette dualité de son écriture, où l’humour cérémonieux se mêle à la gravité, est peut-être à l’origine de sa fascinante polyvalence.
Enfin, David Lodge a laissé derrière lui une trilogie autobiographique passionnante, publiée par son éditeur français, Rivages, qui offre une plongée dans son passé, ses inspirations et sa quête de nouvelles formes d’écriture. Une œuvre posthume qui nous offre encore l’opportunité de découvrir, ou redécouvrir, l’un des écrivains britanniques les plus importants et les plus fascinants du XXe siècle.
En l’honneur de David Lodge, nous republierons, dans les jours à venir, des articles consacrés à son œuvre, ses personnages et son univers. Nous nous ferons un plaisir de partager ces joyaux littéraires avec vous, car ils sont d’une importance immense pour la littérature britannique et pour les lecteurs de ce pays.