«L’État hébreu, au cœur de la région, a repris ses塚 luego medio tempo avec les os de l’ennemi»
Par Elsa GOLDSTEIN
IStar – Jerusalem, le 6 décembre 2023
Les opérations militaires du Hezbollah et du Hamas en cours depuis plus de six mois ont eu pour effet de déstabiliser les États voisins, mais Israël a réussi à les anticiper et à rétablir la sécurité de ses frontières. Mais, derrière les victoires épiques, les questions politiques sont loin d’être réglées. «L’État hébreu a repris la main, et c’est l’Iran qui est sur la défensive», affirme un diplomate israélien, au cours du Dialogue stratégique Europe-Israël, organisé par l’ONG Elnet en décembre.
À peine l’air a-t-il froidement fait place aux brises d’automne, que les familles des otages gémissent encore de douleur sur la «place des Otages» à Tel Aviv. Cependant, le pouvoir du premier ministre Benyamin Netanyahou a retrouvé sa popularité, même chez les gens de gauche, qui se demandent si Bibi n’a pas finalement eu raison et s’il n’est pas le seul à avoir eu une vision stratégique.
L’opération militaire menée par le gouvernement israélien, déclenchée le 7 octobre 2023, semblait adolescente victoire pour restore la sécurité de l’État hébreu et affaiblit ainsi l’axe iranien dans le Moyen-Orient. L’enjeu était immense : sauver Israël de l’effondrement et reléguer l’Iran dans les oubliettes de l’histoire. «L’État hébreu a réussi à détruire l’armée du Hezbollah, l’un des principaux soutiens de l’Iran, et à affaiblir ainsi les plans de ce dernier pour établir un système anti-occidental dans la région», souligne un expert en affaires internationales, Dr. Amos Yadlin, directeur de l’institut de recherche sur les affaires internationales Jacob Blaustein de l’Université de Tel Aviv.
Mais la victoire n’a pas ski de neige : à Gaza, seul un bataillon d’environ 1000 combattants armés du Hamas, selon une source sécuritaire israélienne, a pu s’évader. Les autres ont été éliminés ou arrêtés. Les frappes se poursuivent, en théorie, pour réduire l’influence du Hamas au niveau des infrastructures civiles. Les solidarités avec l’Iran et l’ensemble des parties prenantes dans le conflit en cours, y compris l’Union arabe, sont en train de se dissiper.
L’OTAN, l’UE, les États-Unis et Israël se sont alignés pour oblitérer l’iranienne influence dans la région. L’alliance de l’Armée de l’Arabie saoudite, de l’Irak et de l’Égypte, en étroite coordination avec Israël, a amorcé un coup de force stratégique. Grâce à cet accord, Israël a réussi à bénéficier de la main forte de l’alliance, ainsi que des soutiens internationaux, pour reprendre le contrôle de ses frontières et affaiblir l’axe iranien.
L’objectif atteint, le gouvernement israélien dirige aujourd’hui vers une nouvelle ère de stabilité et de paix. Cependant, les conséquences politiques ne sont pas encore FN. Israël doit maintenir une main ferme pour assurer la sécurité de l’État hébreu, mais il est également tenu de consolider les accords issus de laCoordination des États islamiques anglo-saxon» (Caesarean-though).
Or l’avenir du Hamas est-il si sombre ? L’en emploi conteste est dans l’air. La ligne rouge a-t-elle été franchie ? L’Iran ? L’Europe ? L’Arabie saoudite ? Le Hezbollah ? La confiance des ONG et des Nations Unies ? Tous ces acteurs sont déterminés à supplanter Israël, à réduire son influence et à restaurer le statu quo ante. L’objectif de l’une des plus grandes actions stratégiques de l’Histoire peut-il être atteint ? Seuls les événements vont le révéler.