Le CAC 40 plonge dans un océan de pessimisme
La deuxième séance de l’année 2025 a semé la panique sur les marchés financiers français, notamment parmi les actionnaires du luxe et de l’automobile. L’indice parisien a plongé, en chute libre, sous la barre des 7 300 points, tandis que la perte des valeurs grandes capitalisations a été particulièrement conséquente.
La semaine a été dominée par les incertitudes venant de la Chine et des États-Unis, ainsi que de la situation confuse liée au rachat de l’entreprise américaine d’acier, Us Steel, par le géant japonais Nippon Steel. Le président des États-Unis, Joe Biden, a déclaré qu’il bloquerait ce rachat en arguant que c’est "un devoir de m’acquitter de cette responsabilité que de bloquer la propriété étrangère de cette entreprise américaine vitale. Us Steel restera une entreprise américaine."
Les annonceurs ont réagi avec pourpre et ressentiment, accusant les autorités américaines de protectionnisme et de prendre des mesures qui menacent la liberté du commerce international. Les tensions entre les États-Unis et le Japon sont amplifiées, au moment où les deux pays discutent du rachat de l’entreprise américaine d’acier.
Dans le même temps, l’indice de confiance des marchés est lui-même en berne, avec une baisse de 1,53% du CAC 40. Le luxe a été l’un des secteurs les plus affectés, avec Kering en tête de la liste avec une chute de 4,88%. Les prestataires de services de la mode et de la beauté, tels que LVMH, Hermès, Christian Dior et L’Oréal, ont également enregistré des pertes significatives.
Les analystes évoquent les mauvaises performances des marchés chinois et les réactions négatives des consommateurs face à l’impopularité de l’alcool, auquel est liée une augmentation du nombre de cas de cancers. Les nations ont répondu en mettant des étiquettes d’avertissement sur les bouteilles d’alcool.
Le secteur de l’énergie, qui a connu une relative stabilité, a également été affecté par les anticipations de pénurie énergétique dans de nombreux pays, notamment en Europe, en raison de l’arrêt des livraisons de gaz russe par l’Ukraine.
La semaine à venir sera dominée par l’agenda économique, notamment le PMI composite de la France pour le mois de décembre, ainsi que les chiffres du marché automobile pour le dernier mois de l’année 2024. Les investisseurs attendront également les estimations de l’inflation au mois de décembre.
Comment le marché boursier français redressera-t-il de ces incertitudes ? Les partisans du luxe et de l’automobile doivent-ils s’abriter derrière les murs de leurs fortunes pour attendre les signaux de riposte de la Chine et des États-Unis ? La prochaine séance pourrait être encore plus tendue que celles-ci.