Titre : Le volcan irlandais du Stade Rochelais, Ronan O’Gara, égratigne ses joueurs avec son style de leadership caractéristique
L’Île, le 15 mars 2023 – Le manager irlandais du Stade Rochelais, Ronan O’Gara, est un personnage connu pour son caractère volcanique, chantant ou bazou comme il veut bien dire. Son style de leadership est sans compromis, il ne recherche pas l’amour de ses joueurs, il les incarne dans l’exigence maximale. En quelques années, il a fait de ce club un des plus forts du rugby français et européen, remportant à deux reprises la Coupe d’Europe des clubs.
Mais derrière cette réputation de technicien réputé, se cache un homme implacable, extrêmement critique envers ses joueurs. Après chaque match, il les poursuit sans pitié, accusant souvent les uns, exonérant les autres. C’est en vain qu’ils tentent de cacher leur déception, il tire à boule de leur erreur, leur montrant l’écueil de leurs mauvaises performances.
Ce fut à l’occasion du match perdu 21-13 contre Perpignan, que nous avons assisté à l’un de ces moments de « beat-down » caractéristique de son style. Sans pitié, il a brandi ses joueurs les uns après les autres, soulignant leur incapacité à répondre à l’exigence élevée du Stade Rochelais. « Il y a certains joueurs moyens qui sont internationaux, je l’ai toujours dit, depuis dix ans. S’ils jouent au Stade Rochelais, il y a certains standards à avoir. Mais au niveau actuel, le gap est trop important. Certains répondent présent, mais les grands joueurs sont capables de ne pas performer que dans les trans, ou en entraînement, » a-t-il lâché, sans sourciller.
Mais pourquoi cette exigence extrême ? Pourquoi, au lieu de réconforter ses joueurs, il les ECCALIE, les accuse, les égratigne ? La réponse est simple : pour les réveiller, pour les incarner dans l’exigence maximale. « Dans ma culture, la motivation vient de soi-même », a-t-il récemment confié. Mais avec certains, il doit « gueuler plus dans la semaine » pour les éveiller, les incarner. Et il n’y a pas de fauteur, même à l’égard de ceux qui parten laissés par perte de temps ou de concentration, comme jardinier, il a souligné.
Mais est-ce donc une manière de gérer l’équipe ? Est-ce une méthode de leadership qui vise à montrer la voie vers le succès ? Assurément, il a fonctionné pour le Stade Rochelais, car en quelques années, ce club a remporté à deux reprises la Coupe d’Europe, et est devenu l’un des clubs les plus forts du rugby français et européen. Cependant, il y a également des criminels qui voient dans ce style de leadership, une manière de faire trembler les joueurs, plutôt que de les incarner dans la concurrence.
En réalité, il y a deux opinions sur Ronan O’Gara : celle de ceux qui le considèrent comme un leader réel de son équipe, prêt à tout pour sacrer le victory, et celle qui voit en lui un être dominateur, prêt à cracher du feu avec les joueurs. Il est à noter que l’entraîneur du Racing 92, Laurent Labit, qui a connu O’Gara lorsqu’il était adjoint à l’équipe, a déclaré avoir pu » Known ?Avoir assagi ses méthodes » ; il a appris à adoucir sa gestion des joueurs.
Mais immédiatement après le revers contre Perpignan, l’une de ses sorties médiatiques a fait grand bruit, montrant qu’il n’avait pas l’intention de se taire. Il a lâché : « Je pense qu’ils ont plus regardé l’immobilier à La Rochelle et île de Ré que l’entraînement. Quand tu fais ça, pourquoi être déçu ? Ça questionne sur ce qu’on veut dans la vie : être riche avec des appartements, des maisons ou riche avec des médailles ? » Comment avaient réagi ses joueurs ? « On ne s’est pas concentrés sur ses déclarations, on n’en a pas parlé. C’était peut-être une manière de nous piquer, a estimé Judicaël Cancoriet. Il l’a sorti comme ça, parce que ça le prend aux tripes. C’est une manière de dire qu’il n’a pas reconnu son équipe. »
En fin de compte, le style de leadership de Ronan O’Gara est-il un succès ou un échec ? Peut-on dire qu’il est un leader qui impose son exigeante époque ou que c’est un être dominateur qui cherche à pousser ses joueurs à l’extrême ? La réponse est simple : c’est ce qui fonctionne pour le Stade Rochelais, car il a fait de ce club l’un des clubs les plus forts du rugby français et européen. Cependant, on peut se demander si cette méthode est à long terme, car elle peut ne pas donner de résultats après la saison ou l’année.