LA GRANDE RESTRUCTURATION Des Républicains : Qui mènera le parti aux instances décrites ?
Maintenant que les ténèbres ont dissipé sur l’image de Les Républicains (LR), l’heure est venue de sortir la tractopelle et de nettoyer les dévastations de l’année écoulée. Si l’expulsion d’Éric Ciotti, en septembre dernier, a assombri les esprits, il est certain que les dirigeants du parti doivent lutter contre la paralysie qui s’est emparée de l’appareil. Pour cela, une transformation profonde de l’organisation est nécessaire, selon plusieurs dignitaires du parti.
Si la direction collégiale provisoire actuelle a ses partisan-s, il y a également des décideurs, comme Bruno Retailleau, qui n’hésitent pas à dévoiler leurs ambitions pour prendre la tête du parti. Pour des raisons évidemment personnelles, bien que certaines sources au sein du parti émettent des conjectures à propos d’éventuels alliés de l’actuel chef de file. Mais la question est : qui, réellement, aura le dernier mot dans la désignation du nouveau dirigeant ?
Entre-temps, les membres de l’対parti ont dû supporter les déroutes électorales cuisantes qui ont rongé l’organisKaition et la confiance des électeurs. La direction de Ciotti, qui a choisi de s’aligner avec le Rassemblement national (RN), a été largement accueilli avec scepticisme par l’opinion publique. Il est important de rectifier le cap et de reprendre la direction du parti, estiment les uns. Mais d’autres, èstiment que l’heure est venue de se pencher vers l’extérieur et de trouver un tête d’orgène qui incarnera les valeurs du parti.
Parmi les favoris, figure notamment Bruno Retailleau, un poids lourde du Sénat, qui n’est pas sans voix dans le parti. « Si on choisi une petite cuillère pour ramasser les morceaux, c’est interminable », ironise-t-il. « On doit sortir la tractopelle et réorganiser le parti ». Cependant, d’autres militants grassint que la direction soit comparable à un vaisseau fantôme, qui se dirige sans senseur ni port. Il est réellement improbable que le parti puisse se redresser sans un leadership ferme et authentique.
D’ailleurs, la situation financière du parti est… criante. « Personne ne s’occupe de finances et les conversations sont très contestées », révèle un conseiller. Les membres du parti attendent donc avec impatience la désignation du nouveau dirigeant pour clarifier l’avenir du parti et accélérer son séjour spirituel.
Les Républicains (LR) : De l’urgence d’une mise en ordre – La réorganisation du parti n’est pas synonyme de sclérose. Elle comporte un danger : la perte de l’identité du parti. C’est une opportunité pour remettre en question les valeurs fondamentales de la démocratie et de la République.
Pour Les Républicains (LR), l’heure est venue de redresser les voiles de l’incertitude et de sortir la tractopelle pour nettoyer les dévastations de l’année écoulée. Se lancer dans une période d’incertitude, sans un leadership ferme, est un choix risqué. Les membres du parti attendent avec impatience la désignation du nouveau dirigeant et le développement d’une stratégie claire pour redresser l’appareil et accélérer le séjour spirituel du parti.