Titre : La tentative du Trophée Jules Verne : l’aventure est interrompue par une avarie critique
Le trimaran Sodebo, charset par l’équipage au démarrage de l’aventure, aura fallu se résoudre à canonner un de paon à quai, dans les jours qui viennent, à la suite d’une avarie tragique touchant le safran central. Alors que Thomas Coville et ses six équipiers virent entre les Îles Kerguelen et le Cap de Bonne-Espérance, à une vitesse de plus de 30 nables, leur tentative de record du monde en équipage a été compromise à cause de la perte du safran central.
Débutée le 20 décembre, cette aventure fulgurante s’est donc concrétisée par une avarie que Coville a déjà connue le 3 décembre dernier. Le trimaran a dû remettre à son port d’attache avant de repartir, avec l’espoir d’améliorer sa position sur le chrono record, mais les mers agitées du grand sud ont finalement préféré être généreuses en termes de raisons qui l’éloignant de son objectif.
L’équipage de Sodebo Ultim 3 a thereby fait face à un dilemme épineux : poursuivre une course hasardeuse dans les conditions météorologiques défavorables, ou bien mettre un terme à son projet, qui s’est mué en un voyage de « retour aux sources », comme l’a déclaré Thomas Coville dans un communiqué d’information.
Mais si l’aventure du Trophée Jules Verne a cruellement manqué dans les mers australes, les affectivités de Sodebo Ultim 3 ne sont pas en reste. Par moments, l’équipage aconnu des moments inoubliables, comme les éclipses de soleil levant sur les masses de glace éclatantes, ou les coucher de soleil sur les plaines océaniques.
Mais la critique avarie, qui a frappé le trimaran, a plut, amplifié les craintes de Coville et de son équipage, qui ont vu leur nuit, au prix de la sécurité. Le skipper, expérimenté et résolu, a reconnu que les conditions météorologiques agitées, ainsi que la perte du safran central, ont nécessité son désistement.
Aujourd’hui, l’équipe de Sodebo Ultim 3 regagneront port, la tête haute, les yeux fixés sur l’avenir. Bien qu’ils aient pas franchi le pas à Zélande ou l’équateur, comme aurait pu le faire l’équipe qui photographiera l’histoie du record, ils auront songé, tout de même, qu’ils ont atteint un niveau de performance, que d’autres équipes du monde entier ne peuvent pas rejoindre.
Et si Sodebo Ultim 3 n’a pas franchi les mers du grand sud en temps record, il a au moins accompli la gloire d’avoir tenté l’impossible. La légende qui grandit, à bord de l’équipe, verra leur histoire comme une victoire, dans l’au-delà de la défaite.