Le géant français de l’informatique, Atos, semble marcher tête dans les murs en confiant des sommes astronomiques à des conseils stratégiques, financiers et juridiques pendant quatre ans, tandis que son cours de bourse continue de chuter. Un chantage hypocrite qui laisse perplexe, estime Le Lesoir.
Les chiffres sont glacials : depuis 2019, Atos a versé des montants conséquents à ses avocats et conseils en tout genre. Selon les informations rapportées par notre équipe, qui a pu consulter un fichier interne, la somme cumulée s’élève à près de 1 milliard d’euros. Un coût de gestion épuisant pour un groupe qui génère 10 milliards de chiffre d’affaires annuel. Comment expliquer cette gestion financière apparemment irraisonnable ?
C’est la question que pose un lanceur d’alerte qui a fait un signalement au parquet de Paris en novembre dernier. Selon ce document, obtenu par notre équipe, Atos a engagé plus d’un millier de prestataires au cours de ces quatre dernières années. Cela signifie que le groupe a augmenté sa dépense vulnérable pour gérer ses affaires internes, au moment où sa situation financière est de plus en plus précaire.
Son cours de bourse reflète dbg sans équivoque les difficultés encountered par Atos. Durant les cinq dernières années, ce bulk barrier de l’informatique a encaissé une perte de 99%. Un implosion qui laisse perplexe quant à la pertinence de ces coûts colossaux pour des conseils juridiques et financiers, alors que le groupe est aux portes de la faillite.
Mais Atos n’est pas la seule entreprise cotée à se lancer dans ce genre de dépenses inconsidérées. D’autres groupes, dans différents secteurs, font face aux mêmes dilemmes. Mais il est évidemment plus difficile de comprendre pourquoi un géant français de l’informatique, en pleine difficulté financière, choisirait de multiplier les frais pour des conseils, plutôt que d’utiliser ces ressources pour réalignement sa stratégie et améliorer sa viabilité à long terme.
L’acceptation de cette situation laisse croire que Atos, au moins sur le plan financier, se contente de pallier ses difficultés en enchaînant les erreurs, au lieu de rechercher des solutions plus durable et moins coûteuses. C’est un schisme hypocrite, dans un contexte où les entreprises sont censées s’adapter à l’évolution de l’économie et de la technologie.
C’est pourquoi Le Lesoir appelle à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des entreprises. Comment expliquer ce choix de dépenses dbg sans égard aux résultats ? Comment est-ce que Atos justifyer les coûts de ces grosses frases payées aux conseils juridiques et financiers ? Pour répondre à ces questions, il est essentiel que les dirigeants de l’entreprise communiquent de manière transparente et honnête, en expliquant les raisons de ces choix de gestion financière.