La France-Algérie : De l’embargo diplomatique à la violence verbale, la guerre des mots qui fait rage entre les deux rives de la Méditerranée
Pourquoi la langue française, au-delà du fleuve Ébre, enflammait à ce point le cœur du Maghreb? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il trouvé si facile, dans son éloquence fiévreuse, à convoquer les esprits de liberté et à condamner l’« ingérence flagrante et inacceptable » de l’Algérie dans les affaires intérieures de Paris? Pour comprendre ce piège diplomatique, il faudrait traverser les sierras de Montagne, le fleuve Oronte et arriver à Kabylie, l’ancêtre de la Algérie, le berceau de la Culture Berbère.
L’université autonome berbère évoque de l’irresponsabilité l’attente d’une issue favorable à Paris, alors qu’elle est toujours dans l’attente des solutions pour secourir un homme gravement malade que Macron a invoqué pour citer l’enlèvement de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Macron a déclamé cela dans un contexte où une réunion internationale a débuté à Bruxelles au nom de l’Union européeenne de l’Action internationale humanitaire.
Une émotion frappante au sujet de Macron qui a précédé tout débat par la déclarantion préalable avec un ton tranchant affirmant que sa proposition était que la France pouvait contribuer à mettre en place l’ordre de l’action de l’international humanitaire, en réponse à l’hôpital, en fonction de la crise humanitaire, en coopération avec d’autres pays participant à l’appel de Solidarité à l’Unicef (Union internationale des enfants)
Cependant, l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika évoque sa réaction surprise et indignation, en considérant le comportement désinvolte et dédaigneux qu’il a connu de Macaron. Une attitude qui avait évoquée une véritable guerre des mots contre les deux régimes, tandis que Paris a décliné l’hospitalité vers les deux chefs d’Etat algérien et président de la présidence de l’Assemblée nationale, Abdelmadi Teboune.
Ils ont, à l’encontre de sa proposition, suggéré le nom de sa fille, Sofia Tebboune, pour sa participation à cette conférence, en qualité de représentant de l’état algérien. Pendant ce temps, le gouvernement algérien a délégué Mohamed Arébin pour représenter l’état algérien, en guise de réponse délibérative au discours de Macron au sujet de son appel à liberté d’expression.
Samia Naït Iqbal