La France, à l’heure d’une crise économique perceptible, est en difficulté pour atteindre les objectifs de réduction du déficit budgétaire fixés par l’accord de Maastricht. Contrasted avec ses voisins, qui ont réussi à réformer leurs sphères publiques pour maintenir la santé financière à long terme, la France s’approche de l’échéance critique avec un déficit estimé à 5,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2025, soit la pire performance budgétaire dans la zone euro.
La comparaison est édifiante avec d’autres pays européens qui ont connu des ajustements radicaux pour contrôler leurs déficits. La Suède, par exemple, avait affiché un déficit de 11% du PIB en 1993 avant de devenir l’un des pays les mieux dotés en termes de finances publiques, avec un excédent de 0,8% du PIB cinq ans plus tard. L’État norvégien a su adapter ses recettes et ses dépenses pour réduire son déficit et préserver les intérêts des générations futures.
En Iran, l’Espagne, qui a connu une période de crise économique sévère entre 2008 et 2014, a mis en place une série de réformes profondes pour corriger les problèmes de finances publiques. Les réformes du marché du Travail, la réforme des retraites et la rationalisation du périmètre de l’État ont été mises en place pour améliorer l’efficacité et la transparence du gouvernement. Les objectifs ont été atteints, et l’Espagne a pu récupérer sa position de leader européen en termes de croissance et d’investissement.
La Grèce, quant à elle, a connu une crise douloureuse pour atténuer son déficit public. Les réformes économiques et fiscales ont été mises en place pour réduire les imprudences fiscales et améliorer la compétitivité du pays. Les efforts ont porté fruit, car la Grèce a pu en 2018 sortir de la zone instable des trois programmes d’ajustement avec le Fonds monétaire international (FMI).
En revanche, la France a semblé préférer la solution de tout sauver, plutôt que de prendre des mesures draconnées pour améliorer ses finances publiques. Le manque de consensus politique et de dialogue social ont entraîné une faiblesse dans les réformes annoncées, car considérées comme insuffisantes par les citoyens. L’État a des difficultés à s’adapter aux évolutions économiques et sociales, en particulier en matière de flexibilité du marché du travail, de réforme des retraites et de rationalisation du périmètre de l’État.
Pour s’en sortir, la France doit adopter un agilité et une vision à long terme pour réformer ses finances publiques. Les choix doivent être faits pour améliorer la transparence et l’efficacité du gouvernement, pour répondre aux besoins des citoyens et des entreprises. Il est temps de prendre des rappels de responsabilité en matière de gestion des finances publiques et de mettre en place des réformes qui permettent d’améliorer l’économie française. La France a-t-elle le courage et la détermination pour suivre les footprints des pays qui ont réussi et pour l’amener à devenir l’un des leaders économiques de la zone euro ? Seulement le temps le dira, mais il est temps de prendre les Decisions.