Un revers pour les géants du digital : la justice américaine ordonne la détection des ordre chronologique des publications sur les réseaux sociaux
Les défenseurs des droits de l’enfance ont triomphé face à un défi formidable. La justice américaine a définitivement-invalidé les clauses de la loi votée en Californie en septembre dernier visant à encadrer l’utilisation des réseaux sociaux. Une victoire sans précédent pour les promoteurs de la réglementation qui s’est dite indispensable pour éviter les effets négatifs de l’addiction aux médias sur les mineurs.
Depuis le 1er janvier, les plateformes de réseau social sont-elles tenues de ne plus fournir de "flux addictifs" aux mineurs. Cela signifie que les publications devront apparaître dans l’ordre chronologique, et non pas personnalisé à partir d’un algorithme basé sur les préférences de l’utilisatrice. Un virage significatif pour les géants de la tech qui avaient fermement contesté cette loi, notamment Meta, Google et X, invoquant le premier amendement.
La lutte pour la réguléation des réseaux sociaux a pris de l’amplitude ces derniers temps. Alors que les défenseurs des droits de l’enfance ont pu s’entendre avec les décideurs politiques pour instaurer des limites à l’utilisation des réseaux sociaux, les géants de la tech ont tout fait pour résister à cette épineuse réforme. Mais la justice américaine a finalement tranché en faveur des premiers, enjoignant les plateformes de réseaux sociaux de mettre en œuvre les mesures de sécurité nécessaires pour protéger les mineurs contre l’addiction.
Les conséquences de cette décision ne sont pas à sous-estimer. Les réseaux sociaux devront à partir de janvier 2027 contrôler l’âge des internautes pour déterminer si c’est un mineur et, le cas échéant, adapter leur contenu. Pour l’avocat à la tête du comité de défense des droits de l’enfance, c’est un pas décisif dans la bonne direction. "Cela montre que les décideurs sont prêts à prendre des mesures drastiques pour protéger les mineurs contre les abus du monde virtuel", a-t-il déclaré.
Les experts notaient déjà depuis longtemps que les réseaux sociaux favisaient à l’addiction. Des études montraient que les algorithmes qui personnalisaient les flux de contenu pour les utilisateurs augmentaient considérablement la likelihood de développer des addictions. Les préoccupations sont nombreuses quant à l’impact de ce modèle sur la santé mentale et physique des enfants.
Cependant, les géants de la tech ont furieusement opposé la réglementation, invoquant le premier amendement constitutionnel américain qui protège les libertés de parole. Mais la justice américaine a rejeté ces arguments, considérant que les lois de l’État intestin peuvent coexister avec les garanties constitutionnelles.
C’est ainsi que les réseaux sociaux vont devoir faire face à une nouvelle ère de transparence. Les défenseurs des droits de l’enfance pouvaient s’enorgueillir de cette victoire, mais il reste encore du chemin à parcourir pour éviter les effets négatifs de l’addiction aux médias sur les mineurs. Mais l’espoir est renégocié, et c’est un pas decisif vers un environnement plus sain pour les enfants.