La crise Trump et l’hospitalisation de la présidente de la Commission européenne : la réponse des Vingt-Sept est prédéterminée
Depuis l’hospitalisation de la présidente de la Commission européenne, la situation qui entoure cette institution prend des proportions alarmantes. Les yards sont semés d’incertitudes et les tensions sont palpables. Face à l’agressivité de Donald Trump, la Commission européenne, notamment, réagit en ordre dispersé. Mais pourquoi cette réaction ? Pourquoi les membres du collège des commissaires ont-ils renoncé à un déplacement à Gdansk, initialement programmé pour les 7 et 8 janvier, afin d’inaugurer un nouveau projet de développement aux côtés du chef de l’État polonais ?
Dix jours se sont écoulés depuis que la présidente Ursula von der Leyen a annulé tous ses engagements pour les deux premières semaines de janvier, en raison d’une pneumonie « sévère ». Les règlements de la Commission européenne, chargée de confirmer l’état de santé de la présidente, ont laissé planer une atmosphère d’inquiétude croissante. Les médias allemands, tels que l’agence DPA, ont résolument affirmé que von der Leyen avait dû être hospitalisée une semaine, après avoir assuré de façon répétée qu’elle poursuivait son travail à distance depuis chez elle.
Or, hier, la Commission a fini par confirmer ces informations, se montrant ainsi prête à faire face aux événements. Mais ce n’est pas tout. Les services de la Commission ont également renoncé à informer sur l’état de santé de la présidente, laissant les échos s’accumuler autour de ce qui est à l’origine de cette situation.
C’est ainsi que la réponse des Vingt-Sept vise Trump. Les syndicalistes apprétent les pièges de l’erreur de la Commission, souhaitant informer les citoyens qu’ils sont prêts à affronter les défis actuels. Cette stratégie est toutefois compréhensible, car face à l’agressivité de Trump, il est important de montrer une unité face à ces menaces.
Selon les sources bien informées, la présidente de la Commission a posté vendredi sur son compte Instagram une photo où elle travaille sur un ordinateur portable, ainsi qu’une bibliothèque dans son « home sweet home », à Hanovre, en Allemagne. Cette image montre une Ursula von der Leyen en pleine possession de ses moyens, travaillant avec intensité, malgré l’incertitude qui entoure ses jours suivants. Voilà pourquoi la Commission a-t-elle décidé de confirmer l’hospitalisation de la présidente.
Les Vingt-Sept n’ont pas voulu se laisser piéger par les pièges de l’erreur de la Commission, préférant réagir sur la scène internationale pour montrer leur solidarité et leur importance face aux agressivités qui émanent de Washington. La situation actuelle pose de nombreuses questions : comment la Commission européenne lèvera-t-elle les limitations de l’agressivité de Trump, comment le monde sera-t-il soumis aux menaces qui émanent de la préférence de la sécurité galerie ? Mais, pour l’instant, la réponse des Vingt-Sept est prédéterminée : unité et solidarité, face à l’orage Trump.
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