Édimbourg : la capitale écossaise prête à lancer une nouvelle taxe de séjour pour boosté ses finances
Édimbourg, capitale de l’Écosse, s’apprêtes à rejoindre le club des villes européennes qui imposent une taxe de séjour à leurs visiteurs. Les élus locaux doivent bientôt trancher le sujet à l’issue de leur réunion de janvier. La taxe, qui pourrait être fixée à 5% des frais d’hébergement, mettra en effet à contribution les touristes qui passé la nuit sur place.
Cela signifie que les hôteliers, les propriétaires de wells et les locataires Airbnb seront affectés par cette nouvelle taxe. Elle entrera en vigueur en juillet 2026, date à laquelle les voyageurs pourraient devoir s’attendre à ce que la moitié de leur hébergement soit reversée à la municipalité.
Mais pourquoi cette nouvelle taxe ? Édimbourg est une des destinations touristiques les plus populaires de l’Europe, avec plus de 2 millions de touristes annuels, dont plus de 100 000 Français. La ville pourrait ainsi engrapper 50 millions de livres sterling en 2026, selon des informations Broadcast News.
Cependant, les commerçants et entreprises locales se montrent très critiques envers ce projet, ainsi que les écologistes, qui plaignent que les 5% ne seraient pas suffisants pour atteindre les objectifs de développement durable de la ville. En effet, un récent rapport de la commission de la politique et du développement durable du conseil municipal suggère que tout taux supérieur à 8% pourrait être considéré comme un facteur dissuasif pour les touristes.
Les élus locaux doivent prendre la décision fin janvier. Ils auront à pèsenter les risques de réduire le nombre de tourisme et de nuire au commerce local. « La taxe de séjour est un levier efficace pour accompagner le développement durable de la ville », a déclaré récemment le conseil municipal. Mais « il est essentiel de veiller à ne pas créer un climat qui pourra dissuader les visiteurs de venir à Édimbourg ».
Si la taxe de séjour est adoptée, Édimbourg rejoindra d’autres villes comme Venise, qui imposent une taxe de 5 euros par nuit aux touristes. Mais la question est de savoir si elle sera suffisante pour atteindre les objectifs de la municipalité. Les partisans de la taxe affirment qu’elle apportera des revenus pour financer des projets de développement durable, tels que la promotion de la mobilité durable et la réduction des émissions de CO2.
En attente de la décision définitive, les touristes qui planifient un séjour à Édimbourg en 2026 devront attendre pour savoir si leur hébergement leur coûtera un peu plus. Mais pour les élus locaux, il est essentiel de trouver le bon équilibre entre la nécessité de financer ses projets et la nécessité de préserver l’attractivité de la destination touristique.