Haïti en résonance, le désastre même de la terreвоз

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Haïti, 15 ans après le séisme : le pays oublié

Port-au-Prince, 12 janvier 2025 – Quinze ans ont passé depuis que le sol haïtien a tremblé sous les pieds des Haïtiens. Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a frappé le pays, laissant derrière lui un chaos inimaginable. Mais aujourd’hui, le pays est oublié. Le silence qui règne sur les événements de cette journée fatale est éloquent : personne ne se souvient plus de la catastrophe qui a dévasté la capitale.

Les images de la destruction massive qui ont été diffusées à l’époque sont encore présentes dans les esprits, mais les Haïtiens ont appris à vivre avec le traumatisme. Les infrastructures sanitaires ont été saturées, les hôpitaux ont été détruits, et les blessés ont été laissés sans soins. Les chiffres sont terrifiants : plus de 280 000 morts, 300 000 blessés et 1,3 million de personnes sans abri.

Les bâtiments administratifs, les institutions de l’État, les universités et les écoles ont été réduits à des tas de gravats. Le Palais national, la résidence présidentielle, la cathédrale Notre-Dame et l’Hôpital central ont été détruits. Les ministères des travaux publics, de la communication et de la culture, des Postes, le parlement, le palais de justice et la prison centrale ont été réduits à l’impuissance.

Les institutions de l’État, déjà fragiles, ont perdu leurs personnels et leurs biens. Les Haïtiens ont dû se résigner à vivre dans des conditions inhumaines, sans accès à l’eau, à la nourriture ni aux soins de santé. Les familles ont été séparées, les enfants ont été orphelins, et les femmes ont été laissées seules pour gérer les conséquences de la catastrophe.

Mais aujourd’hui, le pays est oublié. Les Haïtiens ont appris à vivre avec le traumatisme, mais ils n’ont pas oublié. Ils se souviennent encore de la journée où leur vie a été bouleversée. Ils se souviennent encore de la peur, de la panique et de la destruction massive qui ont suivi le séisme.

Les Haïtiens ont appris à vivre avec le chaos, mais ils n’ont pas oublié les morts, les blessés et les sans-abri. Ils se souviennent encore de la journée où leur pays a été dévasté. Ils se souviennent encore de la journée où leur vie a été bouleversée.

Mais le pays est oublié. Les Haïtiens sont oubliés. Les institutions internationales ont oublié les promesses faites pour aider le pays à se reconstruire. Les gouvernements étrangers ont oublié les promesses faites pour aider les Haïtiens à reconstruire leur vie.

Les Haïtiens ont appris à vivre avec le traumatisme, mais ils n’ont pas oublié. Ils se souviennent encore de la journée où leur vie a été bouleversée. Ils se souviennent encore de la journée où leur pays a été dévasté.